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mardi, 15 octobre 2024

Les sportifs sont-ils à l’abri des cas de mort subite sur les aires de jeux ?

Lors du match opposant la Danemark à la Finlande, le joueur danois Christian Ericksen s’est écroulé, il a fallu l’intervention de ses coéquipiers, du services médicales du stade pour qu’il soit hors de danger.
En l’espace de quelques minutes, l’on n’a revue la scène atroce de juin 2003 ou le lions indomptable avais perdu la vie lors de la coupe des confédérations.

Les causes
Marvin Lowe, kinésithérapeute et étudiant en médecine du sport, énonce comme causes principales de ces morts subites la coronaropathie, des anomalies cardiaques. Ces malaises mortels trouvent leurs raisons dans la négligence des dossiers médicaux des joueurs, l’inexistence de ces derniers en ce qui concerne les joueurs évoluant sur le sol africain et Camerounais. Les joueurs camerounais sont abandonnés à eux même et ne bénéficient généralement pas de l’appui médical adéquat, et même le matériel médical pour pallier ou pour avoir une réaction prompte face à cette situation.

Les Conséquences.
« Les conséquences sont pour la plus part la mort. Le cerveau est privé d’oxygène pendant longtemps et le cœur qui a du mal à repartir», nous apprend le spécialiste en médecine du sport. Néanmoins avec une intervention immédiate en mettant le patient dans la position adéquate l’empêchant de ravaler sa langue, après quoi essayer de le réanimer soit par massage cardiaque et s’il ne réagit pas, utiliser un défibrillateur pour faire repartir son cœur. En fonction de la durée à laquelle son cerveau a passé sans oxygène, on peut assister à une paralysie totale ou partielle du corps.

Comment l’éviter ?
À cette question, la réponse est tout évidente. Un contrôle permanent de l’activité cardiaque des joueurs, mais pas seulement, le suivie sanitaire des sportifs est préconisé. En Afrique et au Cameroun en particulier, nous avons eu à vivre de tel cas de figure et le joueur a été moins chanceux que Christian Ericksen, et en est décédé. Cela est répandu un peu partout en Afrique. À quelques mois du début de la CAN au Cameroun, le pays de Marc-Vivien Foe d’heureux mémoire a-t-il les moyens, avec un plateau technique adequat pour pallier à ce genre de cas. Les clubs de première division gagneraient à faire régulièrement des tests pour déceler d’éventuels problèmes cardiaques chez les joueurs pour éviter que des joueurs meurent en faisant ce qu’il aime, et surtout en défendant les couleurs de club ou de leurs pays.

Idriss Jose LELE

[Photo: l’équipe.fr]

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