Les camerounais ont été surpris par l’arrivée au Cameroun d’un groupe de femmes à qui l’on a donné le nom mythique d’influenceuses. Leur agitation n’a pas fait long feu si bien qu’elles ont fini par être chassées de l’hôtel où elles logeaient à Yaoundé et expulsées du pays.
Arrivées au Cameroun en grande pompe, c’est avec la queue entre les jambes qu’elles sont réparties sans avoir eu le temps d’accomplir leur mission. Elles, ce sont ces femmes influenceuses dont on dit avoir été invitées par certains services de la Présidence de la République pour vendre l’image, voire la destination Cameroun aux étrangers venus vivre en direct, la Can Total Énergies 2021 dans les différentes villes du pays. Leur agitation a tôt fait de susciter le mécontentement et l’indignation des camerounais qui n’ont d’ailleurs pas hésité à prendre les réseaux sociaux en otage pour dénoncer leur indécence. Leurs photos publiées himself, ont fait hausser le ton du public. D’aucuns n’ont pas digéré ce soit disant « dérapage de la Présidence de la République » qui accorde une « telle importance » à ces femmes à la « moralité douteuse ». Encore que leur cahier de charge n’était pas très connu. Leur rodage autour des joueurs marocains laissait transparaître ou découvrir la face cachée de leur mission. Un sésame servi aux délégations à prix mirobolants ? Pouvait-on s’interroger.
Un doigt accusateur pointait alors le Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République au regard de la teneur du message d’une correspondance qui avait fruité dans les réseaux sociaux. Le patron du Cabinet Civil demandait au ministre Secrétaire général à la Présidence de la République de prendre des dispositions pour l’arrivée de ces femmes au Cameroun pour une mission spécifique.Si la gesticulation n’est pas une preuve de vitalité, il faut aussi reconnaître qu’elle peut être fatale si l’on se permet de jouer avec les noms des personnalités : « L’invité spéciale de l’Etat du Cameroun se pavane en slip à 53 ans devant ses enfants à l’hôtel Mont Febe . Elle dit à qui veut l’entendre qu’elle a la ligne directe du ministre Mvondo Ayolo ».
Peut-on lire sur un des posts de Marlène Emvoutou, la célèbre fille du professeur Gervais Mendo Ze de regretté mémoire, et chef d’entreprises. Les messages sur les réseaux sociaux à l’endroit du ministre Directeur du Cabinet Civil étaient les plus durs et d’autres tendaient même au ridicule. D’aucuns n’ont pas apprécié que l’argent du contribuable camerounais soit gaspillé au profit des « influenceuses d’Etoudi ». D’où venaient-elles et quel était véritablement leur rôle dans l’organisation ou la réussite de la Can ? Quelle était la plus-value de ces influenceuses ? Leurs scènes obscènes ont fini suscité l’attention de ceux-là même dont on dit avoir favorisé leur arrivé au Cameroun. Manu militari, ces influenceuses ont été expulsées de l’hôtel Mont Febe à Yaoundé et même du pays à la grande satisfaction des camerounais. C’est le cas de Marlène Emvoutou qui n’a pas hésité à exprimer sa satisfaction dans sa page Facebook : « Un grand merci aux forces de sécurité qui viennent d’expulser ces femmes indignes de notre patrie. Zomo, je te disais que tu risques ne pas finir ton séjour . Viens traverser mon dos ». D’aucuns appellent cette méthode « le chassement ».