l’élite du football camerounais est secouée par un vent de revendication à seulement 10 journées du championnat, les voix des joueurs se lèvent pour réclamer des dirigeants des clubs leurs salaires.
le ras-le-bol des joueurs
Le phénomène des salaires impayés est de retour dans le championnat camerounais. Les joueurs de la majorité des clubs de l’élite au Cameroun n’ont pas perçu la totalité ou même une partie de leurs du depuis le début de la saison. Le ton des revendication à été donné par les joueurs New Stars de Douala qui ont marqué leur désarroi par le boycott du match qui les opposaient à UMS de Loum pour se faire entendre. Pourtant, les clubs, logés aux frais de la Fédération, ont reçu en début de saison, une partie de la subvention de l’instance nationale du football. l’on est dans la clochardisation de nos footballeurs qui pourtant offrent un spectacle des plus beaux tous les trois jours sur les pelouses de la république.
L’ultimatum du président de la Fecafoot
La situation alarmante des joueurs ne cadre pas avec la politique du président de la Fecafoot qui avait promis un traitement salarial exemplaire des joueurs. visiblement les clubs de l’élite tardent encore à emboiter la vision du président sur ce sujet de salaire. Interpellé sur la question par le syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), le président de la Fecafoot Samuel Eto’o fixe un délai de 72 heures aux présidents de clubs pour « produire la / les preuve (s) de paiement des salaires des joueurs ». le Synafoc invite tous les joueurs à redoubler de vigilance, à ne céder à aucun chantage ni aucune pression et à ne signer aucun document qui ne reflète pas la réalité de leur situation salariale. Le président tient à clarifier la position de la Fecafoot: « Tout en regrettant la confusion que cette situation a pu créer au sein de l’opinion, la Fécafoot tient à préciser qu’elle ne s’ingère pas dans les affaires internes des clubs. Son rôle est d’assurer aux acteurs les bonnes conditions d’exercice de leur passion à travers un logement décent et le paiement des salaires », a écrit Samuel Eto’o. Toutefois, poursuit le patron de la Fécafoot, en tant que garant de la bonne marche de la compétition, l’Exécutif qu’il dirige « se réserve le droit de prendre toutes mesures nécessaires prévues par les textes afin de ramener la sérénité ».
