La cité capitale politique du Cameroun fait de plus en plus peur tant dans la nuit qu’en journée. Les enlèvements et scènes d’agression se font de plus en plus fréquentes à la grande désolation des populations.
Le dernier cas d’enlèvement en date dans la cité capitale Yaoundé, remonte au Mercredi 18 Octobre dernier. À travers un message publié dans les réseaux sociaux accompagné d’une photo, une dame annonce l’enlèvement de sa fille, âgée de 16 ans et élève au collège privé Catholique La Retraite. Selon la dame auteure de l’annonce, sa fille aurait été enlevée au sortir des classes par des individus inconnus et qui réclameraient la somme de 10 millions de francs CFA.
Dans un autre message publié plusieurs heures plus tard par la même dame, l’on apprend que la jeune fille a été retrouvée et conduite à la maison. La rançon a-t-elle été payée ? Aucune précision n’est donnée à propos.
Des cas d’enlèvement depuis le début de l’année scolaire sont de plus en plus légion dans la ville de Yaoundé avec demande de rançon. De même, les cas d’agression dans le taxi et vol à l’arraché sont devenus le commun des habitants de la ville aux sept collines.
Et pourtant, il y a environ un mois de cela, le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji invitait les conducteurs de motos, considérés comme premiers suspects de ces cas d’insécurité, à se conformer dans l’exercice de leur profession et à faire montre de responsabilité. Il laissait entendre dans un style ironique qui lui est propre, que les hors la loi sont des condiments et l’Etat le Moulinex, et que une fois les condiments seront dans le Moulinex, ils seront purement et simplement écrasés.
Pour l’heure, et le moins que l’on puisse dire est que le conditionnement semble de plus insaisissable par un Moulinex visiblement en manque de lames tranchantes.