C’est au cours du Sommet du G5 cette semaine que le Président Français informe les leaders des cinq pays sahélien que son pays réduira l’effectif de la force Barkhane de 2500 et 3000 hommes sur le long terme. La force Barkhane est présente sur le sol Sahélien depuis 2013 ou elle est supposée contenir et réprimer les menaces des groupes armes lies à Al-Qaida et à l’État Islamique au Sahel (ISIS). 8 ans après, le prospect d’un Sahel paisible est loin d’être une réalité.
L’annonce de Macron n’augure donc en rien la fin d’une présence française en Afrique de l’Ouest. Macron dit clairement qu’il s’agit d’une « réorganisation », d’un changement de structure pour s’adapter aux changements de la réalité au Sahel. Une réalité aux couleurs d’instabilités politiques comme nous l’avons tous observe par exemple au Mali.
Cela dit, le prospect de la fin d une présence militaire en Afrique de l’Ouest reste un mirage. Les forces françaises sont présente sur le sol africain depuis près d’un siècle en dépit des annonces de retrait ou de « draw-down« .
L’annonce de Macron répondrait peut être à des nécessités sur le terrain, mais la pesanteur des dynamiques de la politique intérieur française ne saurait être exclue.