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lundi, 20 mai 2024

Sur la religion, Karl Marx est dans le vrai et dans le non vrai.

L’homme est plus enclin à prêter attention au mystère qu’est la vie s’il a presque tous ses besoins extérieurs satisfaits. Nous le disions déjà dans un article précédent : La science a beaucoup à offrir en ce qui concerne les choses extérieures ; ses possibilités sont presque illimitées. La science est intéressante dans le sens où aussi elle ouvre la porte pour que la religion puisse entrer; La science crée un environnement propice pour que la religion émerge. La religion est un phénomène qui doit s’étendre sur toute la terre.

Regardez tout autour de vous est-ce que la religion existe vraiment ? C’est clair que les hommes parlent de Dieu, ils vont au temple, à l’église ou à la mosquée. Mais peut-on tu dire que sa vie a vraiment une saveur religieuse ? Nous devons souscrire à une vision de la religion qui ne promeut pas la pauvreté, une religion débarrassée du paradis car ce paradis est vu comme une consolation pour le pauvre, pour l’humble, pour l’affligé. Jésus aurait dit qu’il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le Royaume des cieux. Quelle consolation pour le pauvre ! Le paradis serait comme le disait quelqu’un une revenge.

Revenons sur la relation science- religion. Il y a lieu d’insister ici que l’extérieur, l’extériorité est le champ de prédilection de la science et l’intériorité celui de la religion. Qu’ y a-t-il de malsain à être riche extérieurement et intérieurement ? La science ne pour rendre riche notre intériorité. Je lisais il y a de cela quelques jours en article écrit par mon collègue monsieur Billong. et dans cet article il faisait référence a une idée marxiste selon laquelle la religion serait l’opium du peuple. Mais il y a lieu de rappeler ici que Karl Marx n’était pas un homme religieux. Qu’est-ce qu’il en savait de la contemplation, de la prière, ou même de la méditation ? Marx a passé la majeure partie de sa vie dans les librairies, pensant, assemblant des notes pour publier son chef-d’œuvre Das Kapital. Des rapports indiquent qu’il passait tellement de temps dans les librairies qu’il s’était évanoui plusieurs fois au British Museum. Presque toujours il était le premier à y arriver et le dernier à quitter les lieux. Au vu de ses positions et de sa vie il est clair que Karl Marx n’était pas familier avec la prière, la méditation ou la contemplation. Penser à longueur de journée, voilà ce à quoi il excellait. Marx est dans une certaine mesure dans le vrai lorsqu’il déclare que la religion a servi à l’enivrement des peuples, qu’elle a aidé le pauvre à rester pauvre, à se contenter d’être pauvre dans l’espoir d’une vie meilleure dans l’au-delà. Ceux qui souscrivent à ce paradis consolateur devraient lire ces lignes du poète et mystique Kabir :
<< O Friends ! hope for Him whilst you live, know whilst you live, understand whilst you live: for lin life délivrance abides. If your bonds are not broken whilst living, what hope of deliverance in death? >>.
Karl Marx est dans le vrai et dans le non vrai en même temps. Si vous comprenez bien ces lignes de Kabir, si vous comprenez bien les propos de Buddha ou ceux de Saint Francis d’Assise, mais vous comprendrez bien que Marx s’est planté. Kabir, Saint-François d’Assise, Bouddha, Krishna Sadhguru Vasudiev et autres sont des gens authentiquement religieux. Il serait donc souhaitable de voir le camerounais, l’homme enrichi par les travaux d’Alain Turin, de Crick et Watson, de Stéphane Hawkings, de Mendeleev, de Patricia Barth, de Shriley Ann Jackson, de Christine Darden, de Valerie Thomas, De Marie Van Brittan Brown ou de Paul E. Williams. Il serait aussi souhaitable que le camerounais, que l’homme soit aussi enrichi par les visions de Sadhguru Vasudiev, de Eckart Tolle, de Moji et des autres maitres de l’intériorité.

La science ne peut découvrir l’intériorité, la méthode scientifique l’en empêche. La science ne peut qu’aller vers l’extérieur, vers l’objet. Le monde de la subjectivité ne peut faire l’objet de son étude c’est le domaine de la religion. Par conséquent il est préférable que le camerounais, que l’homme se familiarise pour un début avec la science. Pour emprunter au langage de Norman Borlaugh, je dirais : D’abord la science.

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