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lundi, 20 mai 2024

Yarha acte 10: Sous le signe des innovations.

La 10e édition du festival international du premier film dénommé Yarha se tiendra du 14 au 21 Janvier 2024 à Yaoundé.

Face à la presse nationale et internationale ce 09 Janvier 2024 à Yaoundé, la promotrice du Yarha, Sylvie Nwet, a dévoilé les principales articulations et les innovations de ce 10e Festival international du premier film.
Si le Yarha s’inscrit déjà dans l’agenda culturel et cinématographique camerounais et international, il se veut désormais un rendez-vous incontournable car rendu à sa 10è édition. L’édition 2024 se présente, de la bouche même de sa promotrice, “comme une édition pleine d’innovations qui traduisent sa montée en puissance dans un univers sans cesse concurrentiel.”

Yarha Prod: Une innovation majeure au service des talents.

C’est certainement et à coup sûr l’innovation majeure de l’acte 10 du Festival international du premier film. Entièrement financé par l’Institut français du Cameroun avec l’appui technique de Yaoundé Film Lab, Yarha Prod a pour but de renforcer les capacités des jeunes désireux de s’investir dans le domaine cinématographique. “C’est ainsi que 10 personnes ont été sélectionnées pour une résidence d’une semaine destinée à maîtriser les fondamentaux de l’écriture de scénario de long-métrage,” précise la promotrice du Yarha.

                                    Sylvie NWET

Des figures bien connues du monde du 7e art en Afrique et dans le monde.

Grande figure de la francophonie et d’origine camerounaise, Maka Kotto, ancien ministre québécois de la culture et des communications entre 2012 et 2014, sera l’invité d’honneur de cette 10e édition du Yarha. À ses côtés, la marraine Malak Dahmouni, de nationalité marocaine, productrice et directrice du Ficar, Festival international du Cinéma d’auteur de Rabat. Sonia Chamkhi, cinéaste, écrivaine et chercheuse de nationalité tunisienne assurera la présidence du Jury, lequel jury sera constitué des personnalités telles que le Sénégalais Pape Sene, le cinéaste camerounais Gérard Essomba et l’actrice et autrice congolaise Bwanga Pilipili.

L’Afrique du Sud pays hôte du festival.

Pour cette 10e édition du Festival international du premier film, le tapis rouge sera déroulé au pays Arc en Ciel, l’Afrique du Sud, présenté aujourd’hui comme une icône, un géant du continent dont le cinéma s’est hissé au sommet du 7ème Art dans le monde. Le choix de l’Afrique comme pays hôte tient donc du statut qu’occupe ce pays dans le monde du cinéma mais aussi à cause << des relations bilatérales et sans nuages entre le Cameroun et le pays de Nelson Mandela dont la coopération s’étend sur plusieurs secteurs d’activités >>, tel que rappelé par le Haut Commissaire d’Afrique du Sud au Cameroun, Son Excellence Mandla Langa.

Représentation de la femme dans le cinéma : Enjeux et perspectives

C’est sous ce thème qu’est placée l’édition 2024 du Yarha qui fera d’ailleurs l’objet d’un colloque international de deux jours et qui rassemblera des << spécialistes venus du monde entier et de toutes les disciplines parmi lesquelles les universitaires, les professionnels du cinéma, les juristes et les économistes,>> précise Sylvie Nwet, promotrice du Yarha. Pour le cinéaste Gérard Essomba, le choix de ce thème sonne comme << un réveil des acteurs et promoteurs du cinéma africain au regard de la place et du rôle longtemps joué par ces dernières souvent peu valorisées et considérées comme des esclaves et pourtant essentielles dans l’essor du cinéma africain >>.

La 10e édition du Festival international du premier film,Yarha, se déroulera sur quatre sites à savoir: L’esplanade de l’hôtel de Ville de Yaoundé qui abritera entre autre l’opération Yarha découverte, le colloque international, la gastronomie et les animations diverses. L’ Institut français du Cameroun à Yaoundé qui hébergera << Les matins – petits déjeuners ciné enfants >>, tous les matins du lundi 15 au samedi 20 Janvier, les projections de films en compétition et une journée sud-africaine; la salle Sita Bella; les locaux de l’association Yarha à Nkol-Eton.

L’ on constate cependant, et pour le déplorer d’ailleurs, que le Centre Culturel camerounais, considéré jusqu’ici comme la maison de la culture camerounaise ne soit retenu pour abriter une seule articulation de ce grand rendez-vous du 7ème Art. L’état pittoresque et ancestral de ce centre qui manque d’équipements modernes est certainement la raison de ce manque de considération qui n’est malheureusement pas l’apanage seul des organisateurs du Yarha. On dira tout simplement que le Centre Culturel camerounais est à l’image de la culture camerounaise, en panne d’avenir.

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