La planification des dépenses de l’exercice 2022 a constitué le point d’ancrage des travaux de cette session du Conseil des Ministre de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC) tenue à Yaoundé le 28 février 2022.
Sous la présidence du Ministre Camerounais en Charge de l’économie, Alamine Ousmane Mey en présence du Pr. Daniel Ona Ondo, président en exercice de la Commission de la CEMAC, unee enveloppe de 94,2 milliards de FCFA qui constituent le budget de fonctionnement de la Commission de la CEMAC et de ses 18 structures et institutions spécialisées. Une somme en hausse de 5,5% par rapport à l’exercice précédent qui était fixé à 89,2 milliards de FCFA.
Une hausse taillée à la mesure des charges de l’Institution sous régionale
Il ressort des travaux de ce jour que le budget en élaboration devait tenir compte des indemnités de fin de mandat des différents responsables des institutions Communautaires. Selon une source digne de foi, ce budget avait été renvoyé en décembre 2021 lors de la 37e session ordinaire du Conseil des Ministres de l’UEAC pour n’avoir pas pris en compte ces indemnités. Ledit budget a également inclus le remboursement de la dette de l’Union Européenne qui s’élève à 1,4 milliards de FCFA. Selon notre source, il a fallu faire de nombreux réajustements pour ne pas faire face à une hausse plus importante bien que ce budget en cours ne soit pas trop différent de celui proposé bien avant.
Le Pr. Daniel Ona Ondo va d’ailleurs indiquer que : « en matière de charge, les prévisions sont en baisses car elles intègrent les réductions effectuées sur les charges de fonctionnement des institutions communautaires. »
Ce budget devra permettre l’intégration des pays de la sous-région en permettant de faire face aux nombreux défis dont fait face cette partie du continent.
Le budget arrêté à cette somme, sera soumis dans les prochains jours au parlement communautaire pour adoption.
Selon le président de la Commission, ce budget est une vision claire et une compréhension aisée de toutes les opérations de recette et de dépenses. Le budget intègre également les nombreux chantiers infrastructurels de la sous-région