C’est la période des vacances au Cameroun, les agences de voyage sont de plus en plus sollicitées en vue d’assurer les différents mouvements humains. Une période qui correspond à la rareté du carburant à la pompe.
La rareté du carburant à la pompe est un argument de plus pour les transporteurs véreux qui augmentent arbitrairement les prix du transport routier face aux nombreux voyageurs qui sollicitent de plus en plus leur service. Si les agences de renom ont fait un effort de maintenir les prix malgré la rareté du carburant la grande sollicitation des voyageurs, les petites agences quant-elles se sucent les doigts. Le trajet Yaoundé-Bafia jadis à 1500 FCFA est quasiment passé en un laps de temps à 2000FCFA ou 2500 FCFA à prendre ou à laisser. La gare- voyageurs d’Olimbé est une véritable guillotine pour les voyageurs impuissants face au choix soit de payer ainsi ou de payer doublement en empruntant d’abord un taxi afin de remonter vers les agences crédibles afin de pouvoir voyager au prix normal. Encore que même là bà on n’échappe pas aux fils d’attente.
Un malaise qui se vit même en plaine ville avec les taxis.
Emprunter un taxi le matin et surtout en soirée pour se rendre au travail ou dans tout autre destination est devenu très pénible ces derniers jours au Cameroun. A peine l’odeur de la disparité du carburant à la pompe s’était faite ressenti, le prix du taxi a augmenté de manière implicite. Devant de longues files t’attente des populations qui désirent regagner leurs domiciles après une journée de travail épuisante, il faut encore affronter l’épreuve du transport retour. Pour une destination autrefois payée à 300 FCFA. Cas école de police-Messassi, le prix est passé à 400 F et parfois 500 F pour les plus pressés, sans être officiellement fixés.
Voici comment la pratique se déroule sur les routes. Vous intégrez une file d’attente. D’abord, les taxis passent plein parce qu’à cause des vacances le volume de la population de la ville a augmenté avec de nombreuses activités commerciales. Pour ceux des taxis qui s’arrêtent pour prendre vos destinations, quand vous dites : « 300 Messassi », il traverse et quand votre voisin dit : « 400 Messassi », il s’arrête et prends le client. Lorsque vous aurez raté deux à trois taxis de cette manière, vous augmenterez de vous-même le prix si vous voulez vous déplacer.
Une ruse alors que le carburant certes se fait rare mais n’a pas été augmenté
C’est une préoccupation sérieuse ; encore plus avec cette rareté du carburant à la pompe. Certaines agences de voyage énormément sollicités par les vacanciers ont une longue marge de manœuvre. Même si les chefs d’agence restent sereins sur le maintien des prix de transport, les chargeurs de bagages vous administrent des prix exorbitant pour charger vos bagages sur le véhicule après que vous ayez payé votre ticket de voyage. Les prix varient entre 300 à 1500 F selon le kilogramme ; pratiquement le prix du ticket de voyage.
Les taxis continuent une violence silencieuse sur les populations en jouant simplement sur le mieux offrant alors que les prix du transport urbain sont fixés dans le pays à savoir 250 F en journée et 300 F à partir de 21h.
L’urgence d’une solution des pouvoirs publics
Certes la mesure d’urgence récemment prise par le Président de la République d’augmenter les stocks de carburant en vue de régler le problème de rareté est salutaire. Mais le problème des mentalités reste présent. Les pouvoirs publics via les services de Communes ou toutes compétences en la matière doivent envoyer des missions de contrôle auprès des différentes agences de voyage du pays. Afin de se rassurer de la non violation des prix de base.
Pour ce qui est du transport interurbain, le retour voire la remise en fonction des bus est plus qu’une nécessité.