Il s’agit du système Open, présenté ce 03 octobre au cours d’un atelier de renforcement des capacités des différents acteurs intervenant dans le développement agricole au Cameroun.
Le Fonds International pour le Financement Agricole, une institution financière qui mobilise des Fonds pour le secteur Agro-pastorale et aussi l’environnement et les changements climatiques. Son rôle est d’éradiquer la pauvreté et de permettre aux agriculteurs et éleveurs de bénéficier d’un appui technique ou financier en vue de développer davantage leurs projets.
La cible principale est constituée des personnes qui vivent en zone rurale.
Il est donc question pour le FIDA de mobiliser des fonds pour renforcer les systèmes de production agricole et d’élevage. De plus l’enveloppe mise à la disposition des États par le FIDA permettra de renforcer les systèmes de marchés et de transformation, les systèmes de gestion du secteur agricole en y mobilisant des fonds consistants. Le FIDA mobilise chaque trois ans une enveloppe d’environs 5 milliards de dollars pour toutes les régions du monde.
En Afrique subsaharienne l’on dénombre 45 pays qui font déjà partie de cette initiative, aussi en Asie, en Amérique latine. << Nous avons énormément de fonds disponibles actuellement et les gouvernements ne savent pas comment trouver. Nous prenons l’exemple sur la finance climatique. Nous insistons sur le fait que les financements mis à la disposition des pays doivent résoudre des problèmes liés aux thématiques sur lesquelles nous travaillons, c’est pourquoi nous avons des missions de supervision. >> Précise Emime Diboko
Il faut le relever, Ce système permet d’avoir un service de traçabilité et de
favoriser les interactions entre l’initiateur de marché et l’équipe de coordination qui a été acceptée au niveau de la commission de passation de marchés et puis analyser auprès des gouvernements.
Concrètement, l’objectif est de faciliter l’analyse financière relative au financement des projets des petits producteurs. Cette séance a été consacrée au renforcement des capacités, au partage d’expériences. Dans l’espoir que ce nouvel outil permettra aux pouvoirs publics de mieux ficeler les projets de financement en vue d’accompagner sereinement les jeunes sortis des Écoles Agronomiques Camerounaises qui peinent à trouver un emploi.
A côté, de faciliter l’accès aux financement à ceux qui souhaitent s’orienter à leurs propres compte. Le financement des projets agricoles au Cameroun est un véritable chemin de croix, une gangrène que rencontrent les agriculteurs au quotidien. Cette situation se pose avec acuité pourtant le pays est engagé depuis quelques années à la promotion de l’agriculture de seconde génération. L’on se pose la question de savoir comment ces agriculteurs pourront-ils migrer vers cette nouvelle formule sans avoir le matériel adéquat et les ressources financières ? C’est un appel fort à l’endroit des différents programmes agricoles en vue de faciliter aux agriculteurs et éleveurs l’octroi de financement pour être en droite ligne avec les missions poursuivies par le FIDA pour bénéficier de leurs financements.
Raïssa FOUDA