Les relations entre ces deux institutions se sont refroidies ces derniers jours, l’Office Nationale des Infrastructures et Equipements Sportif ( ONIES) que dirige Joseph Antoine Bell et l’instance faîtière du football camerounais, la FECAFOOT dirigé par Samuel Eto’o. Cette brouille a un dénominateur commun: Les stades ou se jouent les championnats d’élites professionnel du Cameroun.
Si les clubs savent ou ils vont livrer leurs matches de championnat, c’est par contre un véritable casse tête chinois en ce qui concerne la gestion et la répartition des stades en fonction des rencontres; de plus en plus on rencontre des problèmes dans ces stades, il y a quelques jours, les lampadaires du stade de la réunification suis éteints, le doigt accusateur a été porté sur le conseil transitoire du football via la Fecafoot par le directeur du stade pour non payement totale des frais exigés par ces derniers, ce qui avait suscité en son temps un tollé des supporters.
Aujourd’hui encore, ce problème de stade se pose avec acquitté; chaque institution rejette la faute sur l’autre pour sa mauvaise gestion et surtout sa mauvaise foi. La sortie la plus significative est sans doute celle de la voix la plus autorisé de l’ONIES Joseph Antoine Bell, dans sa sortie où il trouve les dirigeants de la Fecafoot méprisant et inconséquent: « Il faut demander à la FECAFOOT pourquoi elle désavoue ses propres représentants aux réunions avec l’ONIES. Pourquoi chaque fois elle nous dit que ceux qui étaient aux réunions ne les représentent pas ? Demandez-leur quand-est-ce que le SG de la FECAFOOT est venu à une réunion avec l’ONIES ? Quant-est-ce qu’un vice -président de la FECAFOOT est venu à une réunion avec l’ONIES ? Quant-est-ce que le président de la FECAFOOT est venu à une réunion avec l’ONIES ?
Le rôle de la FECAFOOT c’est l’organisation du football et donc des championnats. Cela veut dire qu’une réunion avec l’ONIES est de la plus haute importance, et devrait mettre ensemble les plus hauts dirigeants des deux structures pour pouvoir s’entendre et se comprendre. On est appelé à collaborer. Si vous voulez utiliser la salle de fêtes d’un hôtel, vous vous déplacez pour aller rencontrer les responsables. Ils sont là pour ça, ils n’ont pas construit la sale pour se la mettre dans la bouche. Nous ne mangeons pas les stades, les stades sont là pour tous ceux qui veulent les utiliser.
Pour une grande institution comme la FECAFOOT qui a plusieurs championnats de façon répétitive, on ne peut pas considérer que les problèmes d’infrastructures soient secondaires. C’est un problème crucial… Lorsque vous annoncez le vendredi qu’il y a match samedi, vous croyez que les clubs peuvent espérer avoir une recette ? Le spectacle se programme.. c’est un mépris pour les clubs.» Des propos qui vont sans doute verser un peu d’huile sur le feu entre ces deux institutions condamnées à travailler ensemble. Du côté de la Fédération camerounaise de football, c’est le calme plat, aucune réaction officielle est par l’équipe à Samuel Eto’o.
Cette brouille entre la Fecafoot et l’Onies dirigés par des anciennes gloires du football que sont Samuel Eto’o Fils et Joseph Antoine Bell vient soulève le cahier de charge et les missions assignées à l’Office National des Infrastructures et des Équipements Sportifs créé il y a deux ans par le Chef de l’Etat et effectif depuis moins d’un an.
Par José LELE
