Le président d’honneur du parti camerounais pour la réconciliation nationale PCRN dit vouloir reprendre la tête du parti contrairement aux résolutions du congrès de Guidiguis de 2019. Une démarche qui ne cesse d’interroger l’opinion publique.
C’est une affaire qui anime bien la scène politique camerounaise depuis quelques semaines, Robert Kona, le fondateur du PCRN et devenu depuis 2019 au sortir du congrès de Guidiguis, président d’honneur de ce parti et après avoir cédé son fauteuil à Cabral Libii veut de nouveau le récupérer : << Je ne suis plus consulté, le président ne m’appelle plus, la dernière fois que je l’ai appelé c’était en décembre dernier…>> Déclare Robert Kona qui estime être mis au placard de la gestion du parti qu’il a créé.
À quelques semaines du congrès du parti prévu au mois de décembre à Kribi dans le département de l’océan région du Sud, la sortie » abracadabrantesque » et » malheureuse « de Robert Kona est perçue par bon nombre d’observateurs comme une pure manipulation orchestrée par les ennemis du parti et de l’honorable Cabral Libii qui a positionné ce parti au rang de » seul parti sérieux à même de donner du fil à retordre au parti au pouvoir » à moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle.
Robert Kona, le manipulé du Rdpc ?
Dans une interview accordée à un média étranger, Robert Kona affirme qu’une fois qu’il aura » récupéré » son parti, il organisera un nouveau congrès. Il poursuit en disant qu’il aurait informé ses amis, autorités de la région du Nord et militants du RDPC de sa démarche, lesquels amis auraient dit avoir été surpris qui laissât son parti entre les mains de Cabral Libii. Une déclaration qui laisse penser à une manipulation, une tentative de déstabilisation du parti dont les ramifications trouveraient leurs sources au sein du parti au pouvoir.
Président du PCRN
Cabral Libii, le leader charismatique et incontesté du PCRN.
Ce n’est pas un secret de dire que l’image et la popularité dont jouit le parti camerounais pour la réconciliation nationale depuis 2020 quasiment reposent sur la personnalité charismatique et populaire de son leader actuel Cabral Libii. << Moi c’est aujourd’hui que je comprends et j’apprends que le PCRN n’appartient pas à l’honorable Cabral car si on connait se parti c’est grâce à lui >> s’étonne un observateur de la scène politique à Yaoundé. Au sortir de la présidentielle de 2018 et le 3è rang qu’avait occupé Cabral Libii sous la bannière du parti Univers, celui qui est aujourd’hui député de la nation s’était construit une popularité et une personnalité qui ne laissaient ( et ne laissent toujours pas) personne indifférent surtout la jeunesse pour qui, il incarne le futur, la révolution politique devant un système vieux et quasiment improductif. << Je pense que Robert Kona a simplement faim, il faut lui donner à manger car sa réaction montre à suffisance qu’il est manipulé et qu’il a reçu de grosses sommes d’argent pour nuire à Cabral Libii. Même s’il reprend son parti il ne prendra pas la personnalité et la popularité de cet homme politique charismatique qu’est Cabral Libii>> analyse un cabraliste.
La nuit des longs couteaux semble s’ouvrir à moins de deux ans de la présidentielle. Le chemin s’annonce long, très long d’ailleurs surtout avec le congrès annoncé du PCRN à Kribi. Il faudra veiller tard car la campagne électorale a déjà débuté
