Les jours sombres s’annoncent pour les homosexuels dans ce pays chrétien et ultra conservateur quelques jours après que le pape François ait autorisé la bénédiction hors liturgie des mariages entre personnes de même sexe.
La colère des africains se poursuit et s’accroît quelques jours après la sortie du locataire du Vatican autorisant la bénédiction hors liturgie des personnes de même sexe. Après les conférences épiscopales africaines qui manifestent leur opposition à cette décision du souverain pontife, c’est au tour du président burundais Évariste Ndayishimiye de monter au créneau pour afficher son opposition et celle de son pays contre cette » pratique abominable » .
Lors d’une conférence publique dans la province de Cankuzo à l’Est du pays et retransmise à la radio et à télévision nationale et répondant aux questions de la presse et de la population, le président burundais s’est voulu ferme et radical appelant à la lapidation sans concession des homosexuels. << Personnellement, je pense que si on voit ce genre d’individus au Burundi, on devrait les mettre dans un stade et les lapider avec des pierres. Et ce ne sera pas un péché pour ceux qui le feront >>. A déclaré le président burundais.
Face à la prétendue pression des bailleurs fonds à limiter voire supprimer leurs aides financières en cas de non adoption de cette pratique, Évariste Ndayishimiye s’est voulu clair << Vous avez dit que les pays occidentaux tentent de forcer les petits pays pour qu’ils adoptent cette pratique, et qu’ils ne recevront aucune aide s’ils ne s’y conforment pas. Qu’ils gardent leur aide, qu’ils la gardent >>, a-t-il lancé. << Celui qui a choisi le diable, qu’il aille vivre dans ces pays. D’ailleurs, je crois que ceux qui s’exilent dans ces pays y vont pour adopter ces pratiques (…) Qu’ils ne reviennent plus >> ! A-t-il ajouté.
Cette position du président burundais Évariste Ndayishimiye est saluée par tous ses compatriotes et autres africains qui saluent son audace et sa fermeté alors que certains présidents africains refusent de se prononcer publiquement sur la question.