Le gouvernement a procédé ce 2 février 2024 à la revalorisation des prix des produits pétroliers notamment du Super et du Gasoil. Une hausse de 110F CFA sur le litre de Super et 108F CFA sur le Gasoil.
C’est l’une des promesses tenues, et c’est triste de le dire, par le gouvernement de la République du Cameroun. Le 31 Décembre dernier lors de son adresse à la Nation, le président de la République son excellence Paul avait, entre les lignes, annoncé la hausse dès 2024 des prix des produits pétroliers pour avait-il dit » diminuer le coût des subventions assez élevées » << Vous devez savoir que dans le but de maintenir le prix à la pompe à leur niveau actuel, qui est largement inférieur à celui pratiqué dans les pays voisins, l’État doit, au prix d’importants efforts financiers, fortement subventionner les importations des produits pétroliers >>, rappelait le président Biya.
Un mois après ce discours, et malgré l’opposition formulée par une bonne partie de la classe de la société civile et par certains hommes politiques à l’instar de l’honorable Cabral Libii contre toute hausse des prix, le gouvernement a mis en application la volonté présidentielle. Même si les nouveaux prix sont loin oui bien loin des prix longtemps relayés par les spéculateurs, il n’en demeure pas moins qu’il faudra désormais débourser 840F CFA pour obtenir un litre de Super contre 730F CFA soit une hausse de 110F/litre. Pour le litre de Gasoil, il faudra dépenser 828F CFA au lieu de 720F CFA soit une hausse de 108F CFA. Une hausse globale de +13% sur le Super et le Gasoil. Les prix du pétrole lampant et du gaz domestique restent inchangés.
Pour juguler cette hausse des prix des produits pétroliers, le gouvernement annonce une hausse de 5% sur le salaire brute des agents publics et des négociations avec le secteur privé pour une revalorisation du Smig.
Entre le 1er février 2023 et le 3 février 2024, le litre de Super est passé de 630F à 840F soit une hausse de 210F CFA, le litre de Gasoil est lui passé de 575F à 828F soit une hausse de 253F le litre. Une situation loin de satisfaire les populations qui subissent les conséquences de ces augmentations dans le panier de la ménagère