Ils passent à 350F jour et à 400F nuit pour le taxi de ville et de 14F le kilomètre à 16F le kilomètre pour le transport interurbain. Mais à qui profite cette hausse ?
Plus de deux semaines après la hausse des prix des carburants Super et Gasoil à la pompe, c’est au tour des tarifs des transports urbains et interurbains de connaître officiellement une hausse. Si jusqu’ici et depuis la hausse des carburants c’est chaque agence ou chauffeur de taxi qui augmentait le tarif à sa guise, il faudra désormais et de manière officielle ajouter 50F de plus au tarif habituel de jour comme de nuit pour les taxi de ville.
Encore que même jusque là, les négociations entre chauffeur et passager demeurent dès la mesure où le trajet ou la distance normale reconnue applicable au tarif normal n’est défini. On pourra donc toujours payer 700F partant de Messassi pour Mvan.
Pour le transport interurbain, c’est une véritable duperie, un véritable flou qui est au bénéfice des agences de voyage. S’il est défini que le kilomètre est de 16F, comment comprendre que pour quitter de Yaoundé pour Obala soit 33 km maximum, l’on soit amené à payer la somme de 1000F voire plus.
Ou est passée la revalorisation des salaires et notamment du Smig dont les acteurs syndicaux revendiquent à 100 mille francs CFA ? La réponse du gouvernement reste attendue
