A l’exception de quelques athlètes encore en course, la plupart des membres de la délégation camerounaise à Tokyo sont éliminés prématurément de la compétition.
Le rêve olympique brisé
Partis de Yaoundé avec des rêves de médailles, plusieurs athlètes de la Cameroon Olympic Team ont connu le même destin, du moins pour ceux qui ont déjà compétis. Cela peut s’expliquer par la marche suffisamment haute de la compétition, une absence de préparation digne de ce nom. En dehors de Vanessa Mballa, seul espoir camerounais de médaille en terre nipponne qui a eu un programme de préparation depuis les olympiades de Rio, aucun autre athlète camerounais n’a eu une préparation digne du prestige de cette compétition. Chez les boxeurs, ni Wilfried Seyi Ntsengue encore moins Albert Ayissi Mengue qui avaient fait une bonne entame en remportant leur premier combat, et de Maxime Yegnong n’ont pu faire revivre le souvenir de Joseph Bessala de 1964.
Au tennis de table, l’inexpérience et le manque de préparation adéquate ont contribué à la sortie du plénipotentiaire camerounais Sarah Hanffou Nana au premier tour. En judo, la jeune Sophina Arrey Ntui n’a pu résister face à la sud-coréenne qui d’un ippon, a mis un terme au combat.
Motif d’espoir
Si l’espoir est permis dans cette fête du sport pour le pays de Françoise Mbango, elle est dirigée vers Vanessa Mballa, seule plénipotentiaire du Cameroun capable encore de glaner un métal. Comme tous les autres athlètes qui participent aux Jeux de Tokyo, Vanessa Mballa a dû s’adapter grâce au report de l’événement et à la participation aux autres compétitions, comme les Championnats d’Afrique. Des reports qui ont influencé son pic de forme et qui ont nécessité de nouvelles planifications de la part de son entraîneur Rodrigue Chenet. Tous les deux travaillant ensemble pour un même objectif : décrocher un métal. Vanessa Mballa pourrait bien confirmer l’ambition de son entraîneur qui, en 2018, annonçait clairement que Tokyo serait le point d’orgue de sa carrière. En 2016 à Rio, elle était sortie de la compétition au premier tour. Cinq années plus tard, sera-t-elle la salvatrice de toute une nation ? That is the question.