L’infatigable travailleur de la meilleure banque camerounaise met efficacement son expertise à la tête de l’instance financière.
C’est sans doute l’homme qu’il faut à la place qu’il faut selon une grande majorité des employés de la filiale camerounaise d’Afriland First group, Célestin Guela Simo peut désormais mettre en application son abnégation et son sens élevé de la précision au service d’Afriland First Bank. Le travailleur soucieux au quotidien de l’expansion du groupe financier fondé par son oncle, Paul Fokam Kammogne, peut bénéficier du texte communautaire de 2010, qui offre la possibilité à Afriland First Bank (AFB) de hisser son effigie au Tchad, au Congo et en République centrafricaine en s’appuyant sur l’agrément unique en zone Cemac.
Une ambition qui constitue depuis plusieurs mois l’une des principales missions de l’actuel porte étendard d’AFB dont on dit être : « Au cœur de la transformation de la banque ces deux dernières décennies. » Il a donc impulsé rajoute un ancien cadre de la structure : « Toutes les réformes, bousculant les conservatismes et heurtant les susceptibilités au passage ».
Le titulaire d’un Master en Management et Administration des entreprises de l’université Paris I-Panthéon Sorbonne et d’un MBA de l’IAE de Paris et un Global Executive MBA de l’IFG Executive Education peut désormais mettre ses connaissances livresques pour davantage accroitre les performances de cet établissement financier mais plus encore faire profiter aux centaines d’employés de la banque dont il a les rênes de sa riche expérience acquise depuis le début de l’année 2000, date de son intégration au sein de cette société bancaire.
Deux décennies qui ont permis à l’ex travailleur de Belge Eric Courrier et Messagerie et des américains Mac Donald et Interpaking, à Washington d’apprendre auprès des grands noms du système financier camerounais comme l’actuel ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire Alamine Ousmane Mey dont la fructueuse collaboration a sans doute contribué à l’entrée du fils de Kousseri à l’extrême-nord au gouvernement du 09 décembre 2011 comme ministre des Finances.
Une belle épopée pour celui qu’on a coutume d’appeler Jack Bauer dans les couloirs de l’AFB et qui a su rouler sa bosse au sein de l’institution. Une témérité que le quinquagénaire peut désormais poursuivre en facilitant la marche progressive de l’entreprise au-delà des 50 milliards de F CFA en valeur absolue de capital actuel. Il faut rappeler que depuis une décade d’années, AFB a réussi à prendre le dessus sur la branche locale de Société générale et s’installe désormais à la première place.
Elle a réalisé un bénéfice de 23,6 milliards de F CFA (+74,8 %) en 2021, pour un total bilan de 1508,3 milliards de F CFA (+19,7 %). Les dépôts et les crédits progressaient respectivement de 19,1 % et 31,4 %. Des chiffres plutôt flatteurs auxquels le natif du département des Hauts Plateaux ne devrait pas s’enorgueillir mais s’en servir pour pousser Afriland First Bank bien plus haut et faire de cette dernière une référence africaine en matière financière.
Par Brice Ngolzock