Le Syndicat National des Énergies Renouvelables du Cameroun invite les patrons des collectivités territoriales décentralisées à adopter cette nouvelle forme d’énergie pour satisfaire les communautés locales à défaut du réseau habituel d’Eneo.
Les grandes villes du Cameroun connaissent encore des problèmes d’accès à l’énergie électrique. Dans les villages, la situation est et demeure critique. Les populations dans les campagnes attendent voir les maires et les délégués régionaux à l’œuvre question de leurs permettre d’avoir accès à d’autres sources d’énergie. Le Syndicat National des Énergies Renouvelables du Cameroun se sent à côté des collectivités territoriales décentralisées, interpellé au premier chef.
L’association en pris le taureau par les cornes en convoquant une conférence internationale avec l’onction du Premier Ministre, Chef du gouvernement Chief Joseph Dion Nguté. Tenue à Yaoundé,il y a 72 heures, les travaux avaient pour thème : « Enjeu et Contribution des Énergies renouvelables dans le développement socioéconomique du Cameroun à l’ère de la décentralisation ».
Pour l’initiateur de cette conférence Eric Ngueguim, tout comme la décentralisation administrative, le temps est venu de décentraliser aussi l’Energie voire, les sources d’énergie. Il faut les diversifier pour permettre aux populations des communautés de développer leurs activités économiques : « Aucune commune, aucune région ne peut se développer sans électricité. Avant on disait, là où la route passe, le développement suit. Si on a une route et que les populations ne peuvent développer leurs activités économiques, on va rester longtemps dans le sous- développement car, tout se fait avec l’énergie électrique »
L’appel qui avait été lancé à l’endroit des maires et des patrons de régions a connu un écho favorable. Les questions posées témoignent à suffisance que les chefs des communes et des régions sont dépassés par les délestages, les coupures intempestives de courant. Dans les villages, le réseau de distribution Eneo semble avoir voyagé pour ne plus jamais revenir. La plupart des communes sont dans le noir malgré les multiples efforts du gouvernement à changer la donne : « C’est depuis un an et demi que le courant est parti », a fait savoir le maire de Mogozo , Boukar Medjewett, dans le Mayo Tsanaga à l’Extrême-Nord. Situation plus critique dans la commune d’Akwaya dans la région du Sud-Ouest et à Esse dans la région du Centre.
Avec pour objectif de promouvoir la décentralisation des énergies renouvelables, le Syndicat en question est plus que jamais déterminé à accompagner les mairies et les régions dans la fourniture de l’énergie à partir du soleil, de la biomasse entre autres.
Des contacts ont été noués et des contrats signés pour le début des installations photovoltaïques et centrales solaires dans plusieurs collectivités territoriales décentralisées.
