Après un peu plus de 2 mois après la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au pays de Roger Milla, la question de la rentabilisation de ses enceintes sportives construites à coup de milliards se pose avec acquitté. Au vu de l’évolution des choses, le gouvernement se casse la tête pour trouver comment fructifier l’investissement et donner une autre utilité à ces lieux de sports.
les stades en quête de seconde vie
Au lendemain de la finale de la CAN, la grande question est de savoir comment trouver une utilité à ces enceintes qui ont servi avec honneur lors de la 33è édition de la CAN. Au risque de conforter l’exemple Gabonais dont les stades sont tombés en décrépitude total après la CAN 2017, le gouvernement doit trouver des pistes de solutions pour maintenir ces infrastructures et surtout permettre un retour sur investissement. L’exemple le plus parlant est celui d’Olembé qui perd déjà ses écailles, car elles n’ont plus servi depuis la finale. Des millions sont déboursés pour son entretien, il faut noter que les travaux de ce complexe n’ont pas été achevés car l’hôtel 5 étoiles qui pouvait servir en l’absence de compétitions aurait permis de renflouer les caisses de même que le centre commercial.
Si les cours de tennis étaient opérationnel elle aurait donné une cour de plus dans la cité capitale ou des compétitions pouvait s’y tenir et permettre de faire des recettes. le stade de Kouekong bien qu’acheter souffre de son éloignement de la ville? situé pratiquement à une vingtaine de kilomètres de cité régionale de l’ouest Cameroun ce qui complique encore plus sa mise en valeur. Stéphane Belinga, économiste du sport parle “d’une tâche difficile et ardu” pour la rentabilisation de ces enceintes. il rajoute en disant: “ la majorité de ces stades sont construits uniquement pour le football, il ya pas d’autre forme d’attraction que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du stade. Prenons le cas de Japoma qui est une magnifique complexe mais à l’extérieur de ce stade il y’a rien de divertissant capable de drainer des foules. les stades en Europe sont construits et modernisés de tel sorte que ces ajouts qui ne sont pas liés à l’achat des billets se chiffrent en millions d’euros« . ces différents stades ne sont pas utilisés pour le championnat domestique, bien trop grand pour ces équipes qui se place encore sur la bonne voie. Seul le Roumdé Adja est utilisé comme base pour le Coton sport lors de ses compétitions africaines. Ces stades n’ont donc aucune utilité pour l’instant et sont des coffres à sous pour l’État pour leurs entretiens.
En prenant pour modèle la gestion des stades sur le vieux continent, il apparaît clairement que ses stades en plus d’être utilisés pour des matchs de foot sont également des hauts lieux du sport, avec l’organisation d’autre discipline sportive qui draine les foules. par exemple des combats de combats avec des champions de renommée internationale pour booster la visibilité de ses enceintes. surtout avec l’armada de champions du monde dont dispose le Cameroun. La culture n’est pas en reste, l’organisation des concerts reste une alternative envisageable pour pallier le déficit des salles de spectacle dans notre pays. Cela marche très bien avec le palais polyvalent des sports de Yaoundé. Une bonne utilisation de ces stades et complexes dans l’entertainment sera une piste de solution pour faire revivre ces lieux dont les cris et ola, des foules raisonnent encore dans le cœur des camerounais.