un mois après la rencontre entre le Cameroun et l’Algérie comptant pour le dernier tour qualificatif pour la coupe du monde Qatar 2022, qui a vu la victoire des lions indomptables. l’escalade de violence qui s’en est suivie ne retombe pas et est même nourrie par les officiels de la fédération algérienne de football.
Belmadi et le discours de la haine.
Le sélectionneur algérien ne décolère pas après l’élimination de son équipe pour la prochaine coupe du monde. le technicien s’en prend ouvertement à l’arbitre gambien Bakary Gassama qui a officié la rencontre, dans une interview accordée à la chaine de la fédération algérienne de Football, ce dernier regrette le manque de représailles sur l’arbitre gambien qui selon ses propos : “ après le match il était assis dans nos salons à l’aéroport en train de boire du thé et des milles feuille. (…), je ne demande pas qu’on le tue mais… nous ne devons plus accepter qu’un individu manque de respect à notre pays”. Cette sortie du sélectionneur vient donner encore un coup de fouet dans un épisode déjà bien triste ou camerounais et l’arbitre sont victimes de lynchage de la part des algériens, en physique, dans les stades et même sur les réseaux sociaux.
Cette sortie du sélectionneur qui peut être considéré comme attentatoire et surtout nourri de haine et de manque de fair-play est soutenu par l’instance dirigeante du football algérien qui dans un communiqué de presse a tenu à préciser que les mots du sélectionneur ont été utilisés hors contexte.
la contre attaque.
face à cette escalade verbale et accusation de corruption en tout genre, à l’encontre de la fédération camerounaise de football et de l’arbitre gambien, la fédération gambienne à porter plainte contre la fédération algérienne de football auprès de la FIFA, la Fecafoot quant à elle a réagi par l’entremise d’un communiqué signé de son président ou l’instance faitière tient à mettre en garde la FAF sur les possibles dérives et surtout se réserve le droit de porter plainte contre la FAF.
Le silence coupable de la CAF et de la FIFA n’apaise pas les tensions, de même que le verdict du recours déposé par la FAF auprès de la FIFA ne soit donné après la date butoire donnée par la FIFA du 21 avril 2022. ce silence s’apparente pour des analystes du sport a un silence coupable, et la FIFA devrait sanctionner le sélectionneur algérien Belmadi. des propos à caractère raciste du sélectionneur laisse un mauvais présage à quelques mois du début des éliminatoires de la CAN côte d’Ivoire 2023.