Dans sa tentative de solutionner le problème de pénurie de gaz, l’Union Européenne risque encore faire face à la Russie en Afrique, elle qui se retrouve partenaire très influent des pays membres de l’organisation des pays exportateurs de gaz. La situation s’annonce difficile.
Depuis quelques semaines, plusieurs pays européens lorgnent le continent africain pour l’exploitation du gaz naturel. Le précieux sésame se fait de plus en plus rare dans la zone de l’Union européenne et ceci à cause du conflit Russo ukrainien. Selon plusieurs experts, la Russie tient bien la plupart des pays en Europe sur ce plan. Et tous au regard de sa rigidité et surtout de sa détermination à sécher tous les pays européens qui soutiennent l’Ukraine, le président Vladimir Poutine avec son gaz, a entre ses mains, un puissant moyen de pression. Une arme énergétique . Le N°1 du Kremlin avait tout prévu à en croire certains analystes européens en créant une certaine dépendance de l’Union Européenne . Le gaz russe très convoité , il ne suffit plus que d’un claquement de doigts de Poutine pour que plusieurs pays en occident soient privés du précieux liquide. L’homme qui semble désormais orienter le monde, tient bien les manettes.
L’approvisionnement en gaz est ce qui complique davantage la vie à plusieurs européens. Avec l’hiver qui s’annonce , le chauffage des résidences comme à l’accoutumée ne sera plus possible. Poutine avait-il tout prévu ? C’est l’impression qui se dégage.
L’Afrique : sapeur pompier incertain
Les pays de l’Union Européenne face à cette pénurie de gaz, ont désormais le regard tourné vers Afrique. Seulement, « le vieux démon » qu’ils veulent éviter en occident est avec plusieurs pays du continent noir , membre très influent et puissant du groupe baptisé GECF(Gas Exporting Countries Forum), une organisation intergouvernementale visant à défendre les intérêts des principaux pays exportateurs de gaz naturel. Une sorte de l’OPEP du gaz dira-t-on.
L’ensemble de ces pays détiennent 72% de réserves mondiales prouvées de gaz naturel, 43% de la production commercialisée, 55% des exportations par gazoduc 50% des exportations de gaz naturel liquéfié. L’équation de européenne risque encore connaître de gros problèmes de résolution, au regard de ces statistiques. Finalement, la Russie est partout. Omniprésente omnipotente et omnisciente, les qualificatifs d’un dieu tout puissant. D’aucuns estiment donc que ceux qui pensent pouvoir faire ombrage à la Russie en Afrique, sont en train de se fourrer le doigt dans l’œil. Il faudrait passer sur le russe pour espérer avoir le précieux sésame en Afrique. Il lui suffira de souder encore davantage ses liens avec ces pays exportateurs de gaz, notamment le Nigeria, la Libye, la Guinée Équatoriale, l’Algérie entre autres. Et dire que le froid de l’hiver s’annonce à grand pas. Just wait and see !