Dans son discours à la nation le 31 décembre dernier, le Président de la République du Cameroun est resté dubitatif voire peu rassurant quant à la hausse ou non des prix du carburant en 2023.
C’était l’une des plus grosses attentes du discours de fin d’année du Président de la République du Cameroun du 31 décembre 2022. La stabilisation ou la hausse des prix du carburant dès l’année 2023. Sur ce sujet, les camerounais sont restés sur leur soif. Le président Paul BIYA est resté dubitatif et a opté pour un jeu de mots entre nuances et demi-mots. En effet, après avoir reconnu les fluctuations observées dans ce secteur en 2022 à cause de la guerre Russo-ukrainienne, Paul BIYA a précisé que les subventions relatives aux prix des carburants et du gaz ont connu une augmentation vertigineuse. 700 milliards pour le carburant et 75 milliards pour le gaz domestique.
Si le Cameroun a su maintenir la stabilisation de ces prix en 2022, le Chef de l’Etat camerounais s’est montré « réaliste » certains, en affirmant que « le Cameroun tout comme l’Afrique ne pourra pas indéfiniment échapper à ces augmentations ».
En juillet 2022, l’économie Camerounaise a été fortement impactée par la rareté du carburant à la pompe et du gaz domestique pendant plus de 3 semaines
Pour espérer avoir du carburant à Yaoundé, il fallait être très patient.
Les files d’attente dans les stations-services et autre points d’approvisionnement en gaz domestique étaient interminables.
Cette pénurie de carburant au Cameroun a eu des effets immédiats sur le coût des transports. Une situation qui a certainement contribué au l’augmentation de l’inflation dont le taux si situe à 3,8% selon Paul BIYA.
L’Etat camerounais envisage de retirer les subventions sur le carburant depuis plusieurs années déjà, afin de se conformer aux exigences du FMI. Cette subvention est évaluée à plus d’un milliard de dollars par an il faudrait affirment les experts créer une nouvelle raffinerie et réhabiliter la SONORA afin de résoudre la situation actuelle.
C’est donc dans une situation d’incertitude sur la hausse ou non des prix du carburant et du gaz que les camerounais débutent cette année 2023.