Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a appelé au retrait de la loi anti-russe du Congrès américain.
Le projet de loi sur la lutte contre les activités de la Fédération de Russie en Afrique, qui doit être examiné par le Sénat américain, doit être retiré car contraire au droit international, a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor dans une interview à RIA Novosti.
« Je pense que ce projet de loi devrait être retiré car il est absolument infondé, il est contraire au droit international, et nous l’avons fait savoir à nos collègues aux Etats-Unis », a déclaré l’interlocuteur de l’agence. Selon elle, le ministère sud-africain des Affaires étrangères a l’intention de s’opposer davantage à l’adoption de ce document.
Le projet de loi, dirigé contre les activités de la Fédération de Russie en Afrique, a été approuvé par la Chambre des représentants des États-Unis au printemps dernier. Il prévoit des sanctions contre les pays africains qui coopèrent avec la Fédération de Russie dans un certain nombre de domaines. Auparavant, le ministère sud-africain de la Défense avait annoncé que les États-Unis exerçaient des pressions sur les pays africains qui entretiennent des liens avec la Fédération de .
Un revirement de situation mieux un réveil de la première puissance africaine qui doit sonner comme un sursaut d’orgueil au lendemain du sommet États Unis – Afrique tenu à Washington du 13 au 15 Décembre dernier. On ne saurait (fut-on les Etats Unis d’Amérique) dicter à l’Afrique sa politique internationale et lui choisir ses partenaires à l’ère d’un monde multipolaire. Un exemple que certains Pays africains devraient copier pour sortir enfin L’Afrique du joug occidental.