Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères a déclaré au cours d’une conférence de presse tenue le 24 janvier qu’il était confronté dans les pays où il rendait visite par le sentiment antirusse instauré par ses homologues ministre de l’Europe qui font plutôt la propagande américaine.
Sergueï Lavrov affirme dans son propos : « Je ne suis pas surpris que, partout où je vais, nos collègues occidentaux essaient de s’ingérer d’une manière ou d’une autre « … » Nous apprécions et respectons grandement la position de tous nos partenaires, qui dans de telles situations ne sont pas guidés par les ordres des anciens empires coloniaux et de ceux qui veulent dominer maintenant, mais par des intérêts nationaux légitimes », a souligné le ministre russe.
On se souvient que quelques jours bien avant, le patron du ministère russe des Affaires étrangères avait déclaré que les États-Unis, menaçaient d’autres pays à cause de leur coopération avec la Russie, franchissant par-là, toutes les « lignes rouges ». Il a ajouté que Washington ne dédaigne rien, menaçant, entre autres, les politiciens dont les comptes sont dans des banques américaines, ainsi que ceux dont les enfants étudient dans des établissements d’enseignement américains.
Il n’échappe à personne les conséquences de la crise russo-ukrainienne qui ont favorisées l’émancipation de certaines ex-colonie africaines qui copie l’exemple de la Russie en refusant désormais toute ingérence étrangère. D’aucun tendent la main à la Russie dont ils trouvent les politiques plus douces et qui est un allier de poids.
Parlant une fois de plus de ce qu’il considère comme un sabotage, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a attiré l’attention sur le fait que le conflit que l’Occident a engagé avec la Russie n’est plus un hybride, mais presque réel. Le 18 janvier, Lavrov a comparé les actions de Washington en créant une coalition contre Moscou avec les actions de l’empereur français Napoléon Bonaparte, qui s’est battu contre l’Empire russe, et du chef de l’Allemagne nazie, Adolf Hitler, qui s’est opposé à l’URSS. Il a également noté que les États-Unis unissent les pays européens contre la Russie afin de résoudre enfin la « question russe ».
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