À l’instar de certains charlatans et oiseaux de mauvaise augure qui cherchent à se faire une de publicité derrière la mort de Martinez Zogo, les sorties abracadabrantesques de certains gardiens de la tradition originaire de la Lékié semblent s’inscrire dans cette lancée funeste.
Il n’avait certainement pas prévu autant d’embouteillages après son décès. Peut-être une mort normale de Martinez Zogo serait passée inaperçue et n’aurait pas fait autant de tapage et de charlatanisme. Depuis l’assassinat odieux, indigne et brutal du Chef de chaîne de la Radio urbaine Amplitude FM, les réactions fusent de partout tant dans la corporation que dans le politique et même la chefferie traditionnelle. Si toutes ces sorties ont le mérite de condamner cet acte odieux et demander justice, certaines s’apparentent cependant à de la récupération et à un moyen de se remplir un temps soit peu les poches.
raient avec, pour certains beaucoup d’étonnement, avec surprise, la sortie » musclée » de certains chefs traditionnels originaires de la Lékié qui, après quelques rites dignes des ancêtres sur le lieu de la découverte du corps sans vie de Martinez Zogo, pondaient une déclaration dans laquelle ils laissaient entendre que si justice n’est pas faite d’ici peu, les asticots de Martinez Zogo ne seront pas enterrés dans la Lékié mais plutôt à Mvomeka, village du Président de la République. Une sortie emprunte de courage qui avaient laisser penser que la barre était trop élevée et que le gouvernement ne restera pas silencieux. Ils annonçaient également ce lundi » lundi mort » dans toute la Lékié.
De sources bien introduites, et même selon les publications de certains journaux ce Lundi 30 Janvier 2023, l’on apprend que les chefs traditionnels auteurs de cette sortie, accompagnés d’autres gardiens de la tradition originaires de la Lékié, sont allés présenter leurs excuses au ministre chargé des missions à la Présidence Benoît Dong Soumhet, élite de la Lékié, pour cet égarement langagier et par là implorer » le pardon « du Chef de l’Etat qui, selon les attributs traditionnels, est le Nôm Ngi c’est-à-dire le Chef suprême des Chefs traditionnels.
Un rétropédalage que plusieurs qualifient non pas de lâche, mais plutôt comme le fruit d’une pression exercée par certaines pontes du régime originaire de ce département et qui pourraient payés très cher cette sortie courageuse mais peut-être hasardeuse de ces Chefs.
Martinez Zogo de son vivant ne manquait pas de décrier cet état de choses et cette emprise mieux cette domination du politique sur le traditionnel. La suite nous en dira d’avantage.