Le Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) a dénoncé le 13 mars dernier, une augmentation de la criminalité haineuse aux Etats-Unis.
S’appuyant sur ses nouvelles données, l’institution américaine de lutte contre la criminalité fait savoir que 10.840 incidents de crimes de haine et 12.411 d’infractions connexes avaient été signalés en 2021, des données en hausse de 11,6% actuellement.
Selon des chiffres avancés par l’institution, près des deux tiers des victimes ont été ciblées en raison de la race, de l’ethnie ou de l’ascendance des délinquants.
Alors que 15,9 % ont été ciblés en raison des préjugés liés à l’orientation sexuelle des délinquants, 14,1 % ont été ciblés en raison des préjugés religieux des délinquants.
Le FBI relève aussi 310 incidents de crimes haineux à biais multiples qui ont impliqué 411 victimes, selon les données.
Sur les 8 327 crimes de haine classés comme crimes contre les personnes dans l’ensemble de données mis à jour de 2021, 43,2 % étaient des actes d’intimidation, 35,5 % des voies de fait simples et 20,1 % des voies de fait graves.
L’un des rapports les plus fiables du FBI sur cette situation
La publication lundi de la nouvelle analyse du FBI sur la criminalité haineuse aux USA marque la première fois que le bureau a pu rendre compte avec confiance des tendances nationales en matière de crimes de haine depuis qu’il a fait la transition vers un nouveau système de collecte de données.
Car il est à souligner selon une analyse que les données sur les crimes uniformes publiées par le FBI en octobre 2022 comportaient des lacunes, puisque seuls 52 % des organismes américains chargés de l’application de la loi ont fourni des informations sur 12 mois complets en 2021.
Ceci étant, pour son rapport complémentaire, les responsables du FBI ont indiqué qu’ils avaient pu inclure rétroactivement les données sur la criminalité certaines des plus grandes villes du pays qui n’étaient pas encore passées au nouveau format de rapport.
Ces données qui ne cessent d’augmenter au fil des années, traduit le malaise que vivent certains américains pour leur race, leur religion, leur ancêtre ou toute raison infondée. Malheureusement, le Congrès américain ne semble pas pressé de proposer une loi qui viendrait mettre fin à cette tuerie insensée.