Le carnage s’est produit dans la nuit de ce dimanche 16 au lundi 17Juillet 2023 au lieu dit » Junction » à Bamenda dans un snack bar.
Jusqu’à quand ? À quand la fin des massacres? Des interrogations sans réponses que se posent les habitants de Bamenda en général et ceux de la localité du quartier Junction en particulier depuis les évènements tragiques du dimanche 16 Juillet 2023 en soirée.
En effet et selon des sources dignes de foi et au regard des vidéos qui envahissent la toile depuis moins de 24h et à la cruauté insoutenable, neuf personnes, toutes des civils sont tombées sous les balles des séparatistes alors qu’elles passaient du bon temps autour de quelques bières.
Selon les témoignages, la bande armée composée d’une dizaine d’hommes a fait irruption dans ce snack et a commencé à tirer au hasard et sans cible précise. Le carnage a duré plus de 10 minutes puis les terroristes se sont allés, laissant sur le carreau neuf (09) morts et un blessé grave. Selon les mêmes témoignages, ces terroristes séparatistes du Nord-ouest sont venus » défier l’armée et se venger de l’arrestation de quelques uns des leurs quelques jours plutôt par les Forces de Défense et de Sécurité « . Parmi les victimes, on cite un couple de jeunes mariés dont la femme était enceinte.
Ces événements malheureux de plus surviennent au moment où s’ouvre à Yaoundé la première session semestrielle des gouverneurs pour l’année 2023 et au cours de laquelle la situation sécuritaire de ces régions en crise passera au peigne fin.
Depuis le début de cette guerre en 2016, le gouvernement et les milices armées ne parviennent pas à trouver un accord à un cessez-le-feu et les multiples tentatives de médiation ont toutes avortées faute de consensus entre les belligérants.
Le gouvernement a entrepris depuis quelques années le plan de reconstruction du Nord Ouest et du Sud-Ouest, un plan évalué à plusieurs milliards de francs CFA et qui est critiqué par certains observateurs qui le considèrent comme » mettre les charrues avant les bœufs. » Disent-ils, » on ne peut pas parler de reconstruction si la guerre n’est pas encore finie, si un accord n’est pas encore trouvé ». Mais apparemment le gouvernement a d’autres objectifs.
À quand donc la fin de ces tueries ? Bien malin qui pourra le savoir.