Les forces armées maliennes (FAMA) ont annoncé ce 15 Novembre la reprise de la ville de Kidal au terme d’intenses combats contre les terroristes sécessionnistes Touaregs du Nord du pays.
C’est assurément une victoire du Colonel Assimi Goita et de ses hommes qui sera diversement apprécié voire galvaudé par les occidentaux. Moins d’un mois après le retrait des forces françaises du Nord du pays, voici que la ville de Kidal, fief de la rébellion Touareg depuis 2014 est tombée au terme de cinq jours de combats entre les mains du pouvoir en place à Bamako. C’est un succès militaire incontestable remporté par les colonels en place depuis 2020 et qui ont fait de la restauration et de la sécurisation de la souveraineté nationale sur l’intégralité du territoire leur objectif.
Kidal était considéré par l’armée malienne comme le symbole de l’insoumission aux autorité nationales. À leur arrivée au pouvoir en 2020, les militaires ont trouvé un pays dont les deux tiers étaient occupés par des groupes armés rebelles.
Le Mali est plongé dans le trouble depuis le déclenchement des insurrections indépendantistes et salafistes dans le Nord depuis 2012.
Cette victoire vient libérer une population longtemps restée sous l’emprise des rebelles. Le Colonel Assimi Goita l’avait précisé, << la sécurisation totale est un préalable à l’organisation des élections justes, libres et transparentes >>. Les événements de ces dernières heures semblent lui donner raison et le conforter dans sa démarche républicaine. La présence des troupes françaises à coût de milliards de Francs CFA n’aura pas porté des fruits, n’aura pas fait bouger d’un centimètre les rebelles touaregs malgré l’artillerie lourde et les moyens tactiques considérables. Un paradoxe qui vient certainement donner raison au pouvoir malien qui avait jugé bon de demander à l’armée française de plier bagages.
<< Malgré les anicroches, les complots et les trahisons, les prévisions fantaisistes, nos vaillantes Forces armées et de sécurité ont atteint leur objectif, et le Mali est et restera un et indivisible >> a déclaré le porte-parole du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maiga.
