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jeudi, 21 novembre 2024

Sommet des BRICs en Afrique du Sud : La demande de participation d’Emmanuel Macron ignorée par les organisateurs

Le Président français avait émis son souhait de prendre part au sommet des BRICs prévu à Johannesburg en Afrique du Sud du 22 au 24 août 2023. Malheureusement jusqu’ici, silence radio.

Alors qu’on dénombre environ 70 invitations adressées aux chefs d’Etats des pays du Sud et surtout d’Afrique, la France, malgré le vœu formulé par son président et la plupart des pays Européens sont ignorés par les organisateurs.

La curieuse demande de participation d’Emmanuel Macron

Lorsque le N°1 français extériorisait son intention, en mi-juin dernier, de prendre part au prochain sommet des BRICs à Johannesburg en Afrique du Sud, il s’était alors levé un nuage de questionnement. Moscou avait rapidement réagi en demandant à Paris d’éclaircir ses intentions, craignant que la France veuille introduire un « cheval de Troie » au sein du groupe. Même au sein de son pays, certains avaient remis en cause la sincérité de leur Président. C’est le cas de leur eurodéputé, Thierry Mariani qui avait même soupçonné, Emmanuel Macron de vouloir se payer un « coup de communication sur le dos des BRICS », à travers cette demande. Il va souligner dans l’une de ses déclarations que la France est « tenue par la politique de solidarité européenne » et n’est donc pas libre d’emprunter la « voie originale d’échanges » tracée par les BRICS.

Les BRICs : Une organisation qui ne peut actuellement céder à aucune perturbation

Constitués de cinq pays : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, les BRICs sont considérés depuis leur premier sommet initié en 2011 comme un pilier majeur de la multipôlarisation du monde. Détachés de l’Union européenne, l’AGOA ou de toute autre organisation économique, les BRICs sont considérés comme une alternative à l’unipolarisation du monde dirigé par les Etats-Unis et l’Europe. L’organisation propose ainsi des alternatives et des partenariats économiques « alléchant » pour les pays du Sud et surtout africains. La présence de la Russie qui tient actuellement tête à l’hégémonie mondiale détenue par les Etats-Unis et l’Europe ne semble pas plaire aux « gendarmes » du monde qui voient en cette organisation une adversité. C’est pourquoi de nombreux observateurs ont considéré cette demande de participation du Président français comme une provocation ou un plan de déstabilisation déguisé.

 

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