Animé par un souci ardent de renforcer la qualité de la signature de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Dieudonné Evou Mekou le nouveau patron de l’institution compte apporter à compter de sa prise de service une bouffé d’oxygène aux opérateurs économiques du secteur privé.
Dès son installation officielle le 18 juin 2022, en qualité de nouveau président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), le Camerounais Dieudonné Evou Mekou a sitôt pris le taureau par les cornes. Il a rapidement exprimé son engagement à faire aboutir le processus de notation financière de la BDEAC par une agence internationale de rating. Objectif en vue de « renforcer la qualité de la signature institutionnelle de la banque ». Inscrit dans le même souci, Evou Mekou promet adopter les normes IFRS (International Financial Reporting Standards) comme référentiel comptable applicable aux sociétés cotées en bourse dans l’optique d’une amélioration continue de l’appareil de gestion. Il s’agit d’un chantier entamé par la BDEAC qu’il compte faire aboutir au cours de son mandat : « La banque sera, dans ce contexte, plus que jamais sollicitée par les opérateurs économiques, notamment du secteur privé, qui ont souvent du mal à trouver des ressources pour financer leurs besoins », explique l’institution financière.
Evou Mekou le nouveau patron de la BDEAC a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le 18 juin 2022 au cours de l’assemblée générale extraordinaire tenue à Brazzaville. L’homme remplace ainsi l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama. Ce dernier revendique, en guise de bilan, la mobilisation sur les marchés financiers sous-régional et international des ressources d’un montant d’environ 600 milliards de FCFA, soit plus du tiers du montant levé depuis la création de la banque. Pour apporter sa touche personnelle à l’institution et faire mieux que son prédécesseur, Evou Mekou a pris l’engagement de faire croître, durant son mandat, le volume des financements en faveur des opérateurs économiques publics et privés de la sous-région. Tout ceci afin de contribuer de manière pertinente à la création de milliers d’emplois, l’amélioration des conditions de vie des populations, la création de la richesse pour l’ensemble des économies de la Cemac et ceux des autres pays membres de la BDEAC.
Une bonne nouvelle pour les opérateurs économiques en quête de financements. Les chefs d’entreprises de la sous-région Afrique Centrale sont au quotidien confrontés à de nombreuses difficultés liées aux aléas économiques. Ils font actuellement face à la pandémie de covid-19 qui ne semble pas avoir complètement quitté la scène. Une autre crise sévit actuellement dans le monde avec des répercussions économiques sur de nombreux pays déjà asphyxiés par l’inflation ; la crise russo-ukrainienne est le nom de cette menace. L’engagement pris par le nouveau Président de la BDEAC permettra de relever les entreprises de la sous-région affaissée par des pesanteurs économique externe.