Selon plusieurs médias locaux et lanceurs d’alerte qui suivent de près ce dossier, Jean Pierre AMOUGOU BELINGA et les éléments de la DGRE seraient sous mandat de dépôt depuis les premières heures de ce 04 mars 2023 à la prison centrale de Kondengui.
Après trois semaines d’interrogatoires, de va et vient judiciaire, de déclarations à vau l’eau et de sorties abracadabrantesques de certains avocats, tend-t-on vers la fin de l’enquête ordonnée par le Président de la République et confiée conjointement à la police et à la gendarmerie sur l’assassinat de l’animateur et chef de chaîne de la radio urbaine Amplitude FM dont le corps a été retrouvé le 22 janvier dernier une semaine à peine après sa disparition ? Les derniers rebondissements tendent (avec beaucoup de réserves) à le confirmer.
En effet la nuit du vendredi 3 à samedi 4 mars était selon certains, la nuit où tout allait être précisé. Les suspects interpellés depuis plus de trois semaines dans le cadre de cette affaire devaient être présentés une dernière fois au commissaire du gouvernement au tribunal militaire de Yaoundé. Jean Pierre Amougou Belinga et Cie devaient être fixés sur leur sort.
Au petit matin de ce 4 Mars 2023, l’information anime les réseaux et les forums des journalistes camerounais, l’information est même reprise par certains médias privés et un communiqué qui aurait été signé par la cellule de communication du groupe l’anecdote dont le propriétaire est Jean Pierre Amougou Belinga circule dans les réseaux sociaux depuis quelques heures annonçant que le PDG du groupe l’anecdote, principal suspect dans l’Assassinat de Martinez Zogo est placé depuis ce matin en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui pour complicité de tortures par aide. L’on apprend également que le Colonel Justin Danwé et les éléments de la Direction de la Recherche Extérieure impliqués dans cette macabre affaire ont été également conduits à Kondengui.
Les collaborateurs de Jean Pierre Amougou Belinga dont le Directeur Général des médias du groupe l’anecdote Bruno Bidjang auraient été libérés.
Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite à ce sujet. Aussi, nombreux sont ces camerounais qui demeurent sceptiques et réclament la publication du lieu où le journaliste aurait été tué avant que son corps ne soit déposé à Ebogo 3 par Soa.
