Samuel Eto’o président de la Fecafoot s’est exprimé pour la toute première fois sur la cas André Onana samedi 28 mai, lors de l’ouverture des travaux de l’Assemblée général de la Fécafoot.
Le patron de Tsinga aura patienté un peu plus de cinq mois avant de s’exprimer sur ce qui convient désormais d’être d’appelé l’affaire André Onana. Devant les délégués Samuel Eto’o a affirmé que l’affaire n’aurait jamais dû sortir du vestiaire des Lions Indomptables pour se retrouver sur la place publique: « Qu’un joueur ait une attitude et des propos qui dépassent sa pensée, cela peut arriver, cela arrive même. Il peut aussi arriver que ce jeune soit sanctionné par le patron de l’équipe qui est le manager-sélectionneur. C’est ainsi que ça se passe dans un vestiaire. Certains ont vu une opportunité et en ont une affaire ; ils ont créé l’affaire André Onana », a déclaré Samuel Eto’o. Pour lui, un groupe sans règles ni indiscipline, est un groupe voué à l’échec. De même qu’un entraîneur sans autorité est un chef qui n’en est pas un. « Une sélection qui a deux décideurs n’a pas de direction », fait-il remarquer.
Entre le portier de l’Inter et le manager sélectionneur Rigobert Song, Samuel Eto’o a dû faire un choix : « Il était du devoir du président de la Fédération de soutenir le manager-sélectionneur dans sa démarche. En pleine compétition, il fallait protéger le groupe et éviter la déstabilisation des Lions Indomptables ». Au bout du compte, a fait savoir Eto’o, « le retour d’André Onana au sein de l’équipe nationale dépend exclusivement du manager sélectionneur. C’est lui et lui seul qui décide de la sélection des joueurs ».