Depuis plusieurs jours déjà, les rivalités autour de la présidence de la Fécafoot, ont créé un climat de discussions  général au Cameroun. Tout porte à croire que certains réseaux   n’attendaient que la fin de la Coupe d’Afrique des Nations pour relancer le rouleau compresseur en direction cette fois-ci du Nouveau Président de la Fédération Camerounaise de Football. L’on s’interroge si l’acharnement contre Samuel Eto’o Fils n’est   pas que la manifestation de la guerre que se livrent ces réseaux du gouvernement et de la Fécafoot dans les tranchées ?

L’élection du Goléador Camerounais à la tête de l’instance faitière du football national fait des choux gras de la presse et des réseaux sociaux. Le sujet alimente des débats au sein de la société. Plusieurs autorités n’hésitent plus à faire des sorties médiatiques pour alimenter le buzz quand ce n’est le doute que l’on crée dans la conscience des Camerounais. A tort ou à raison, plusieurs clament l’incompétence de Samuel Eto’o qui viendrait, disent-ils, de son élection jugée illégitime. D’autres à cor et à cri demandent la non implication de ceux qui n’ont rien à voir avec le football dans cette affaire. Pour cette dernière catégorie, il faut éviter de tout politiser au Cameroun. Le politique qui crée « l’embrouille » dans les esprits, n’apportera aucune réponse favorable à la réforme du football camerounais. Ils en veulent pour preuve, la durée indéterminable de ce problème qui plombe la présidence de la Fédération Camerounaise de football.

Les nuits des longs couteaux et les messes de minuit se succèdent épisode après épisode. Le feuilleton semble long au regard des rebondissements enregistrés sur cette affaire de la Fécafoot que d’aucuns assimilent déjà à la Fécafood. Sinon, qu’est ce qui expliquerait autant de combats, si ce n’est conserver et ou de se frayer une place dans la mangeoire Fécafoot.

La triple alliance et la triple entente

Les observateurs de la crise à la Fédération Camerounaise de Football voient deux camps diamétralement opposés. Il s’agirait d’un côté la triple alliance composée de Ferdinand Ngoh Ngoh-Narcisse Mouellé Kombi – Félix Zogo et Compagnie. La triple entente formée de Samuel Eto’o Fils – peuple camerounais et anciennes gloires du football.  Au moment où l’entente s’échine à redonner au football   camerounais sa valeur et ses lettres de noblesse, l’alliance voit en Samuel Eto’o un cheveu dans la soupe, un électron qui n’est pas du réseau. D’aucuns l’assimile à « un pétard dans la réunion des hiboux », tant il est vrai que pendant la Campagne, ils ont soutenu Seidou Mbombo Njoya.  Samuel Eto’o peint en noir par Félix Zogo, Secrétaire général du ministère de la communication comme le maitre des échecs « La Fécafoot est au-dessus de ce que représente Eto’o. Il a entre ses mains un objet qu’il ne représente pas. Tout ce qu’il a touché après sa sortie des terrains s’est soldé par un échec »

Le spectre des nominations plane sur le gouvernement. Chacun essaie de tirer son épingle du jeu. Pas question de laisser les cop’s. D’aucuns disent comprendre pourquoi Ngoh Ngoh, Mouellé Kombi  et Félix ZOGO et companie S’accordent les violons dans cette guerre des tranchées face à un Samuel Eto’o soutenu par le peuple et plusieurs médias. Un rideau de fer s’est érigé entre les deux camps, le Chef de l’Etat pourra certainement établir un plan Marshall qui va séparer la Fécafoot de l’Est et celle de l’Ouest.

Jean Baptiste Bidima

 

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