La ville de Yaoundé abrite depuis le 04 avril 2022, ce jusqu’au 5 avril 2022, la 46e Assemblée Générale de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) sous le haut patronage du Premier Ministre Chef du Gouvernement, Chief Dr. Joseph Dion Ngute en présence des entrepreneurs venus d’Afrique et de la zone francophone.
L’un des points majeur inscrit à l’ordre du jour de cette 46e Assemblée Générale de la CPCCAF est l’élection d’un nouveau Président à la tête de la chambre consulaire pour une mandature courant de 2022-2024 dite « mandature du cinquantenaire ». Cette nouvelle mandature voit l’arrivée d’un nouvel homme à la tête de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF).
Mounir Mouakhar, Président sortant de la CPCCAF, le souligne fort bien face aux médias : « Cette AG correspond au renouvellement du bureau, dont elle correspond à l’élection pour renouveler à la fois le bureau et le Président de la CPCCAF. L’AG est un moment important pour regrouper l’ensemble des opérateurs économiques, particulièrement les entreprises, le but étant de développer la coopération franco-africaine dans divers activités économiques. » Le Camerounais Christophe Ekeng, Président de la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (CCIMA) a été porté à ce haut poste de responsabilité par ses pairs. Il sera donc question pour lui, au cours de cette 46e Assemblée générale, de faire le bilan de la mandature écoulée, aussi de se projeter sur les orientations de la nouvelle mandature, en particulier les projets de coopération en faveur du développement économique du secteur privé dans un contexte africain marqué par les crises sanitaires et sécuritaires entrainant la flambée des coûts de divers produits sur le marché.
Une situation à laquelle le nouveau Président de la CPCCAF, Christoph Eken en est bien conscient : « On vient de vivre une période très difficile sur le plan mondiale. Aujourd’hui, nous disons que le monde d’après ne sera plus comme le monde d’avant, tout a changé. Nous avons entendu compter sur soi-même avant de compter sur les autres. » Il est donc question pour les pays membre de la Chambre de développer leurs capacités de production et leur génie afin d’aller à la conquête de vaste marchés.
La CPCCAF : Un instrument de coopération économique en Afrique francophone
Association reconnue d’utilité publique et créée à Dakar au Sénégal en mai 1973, la CPCCAF est un réseau international constituée de 130 chambres consulaires et organisations internationales, réparties dans 31 pays de la zone francophone dont 26 pays africains.
La Confédération Permanente des chambres Consulaires africaines et francophones (CPCCAF) a pour objet de favoriser les partenariats entre entreprises et opérateurs francophones, en vue du développement économique de l’Afrique grâce à la coopération entre chambres consulaires (Chambres de commerce et d’industrie, chambre de métiers et d’artisanat, chambres d’agriculture) et organisations intermédiaires de son réseau international.
La CPCCAF est au service du développement du secteur privé africain et de croissance économique fondée sur des relations équilibrées entre entreprises de l’espace francophone. Elle soutient les chambres consulaires (CCI, CMA, chambres d’agriculture) et organisations intermédiaires de son réseau international, dans leur démarches de partenariat économique avec l’Afrique francophone, via leur « club Afrique » et structures du même ordre. Afin de réaliser ses multiples mission, le CPCCAF se livre à de nombreuses activités : Elle intervient dans le renforcement des capacités et compétences des chambres africaines par le biais des programmes de coopération économiques soutenus par des grands bailleurs et se traduisant par un transfert d’expériences et de bonne pratiques de chambres « plus avancées » vers des chambres « moins avancées ». Cette mission qui est de loin la seule, traduit la détermination de la CPCCAF de renforcer le potentiel économique des entreprises issues de ses Etats membres afin de les rendre plus compétitives. Un objectif réitéré au cours de cette 46e Assemblée Générale qui voit l’entrée en scène d’une nouvelle équipe dirigeante.