Le rendez-vous de Yaoundé se veut une occasion de promotion et de célébration de la diversité culturelle du monde islamique et d’assistance sur le caractère social des fidèles musulmans.
” Yaoundé capitale du monde islamique” , c’est parti pour 06 mois de manifestations dans la dans la capitale politique camerounaise. Le monde musulman se retrouve pour promouvoir ses valeurs culturelles voire sa culture dans toutes sa diversité. Comment pouvait-il en être autrement s’il est temps d’effacer dans les mémoires, des préjugés extrémistes que l’on a tendance à coller à l’identité de la plupart des personnes d’obédience musulmanes. Le rendez-vous de Yaoundé est vivement salué par la grande majorité des musulmans vivant au Cameroun et notamment au quartier Briqueterie à Yaoundé : « Nous avons une culture, un savoir-faire qui est resté et demeure même encore ignoré du grand public. L’on sait juste que nous sommes des tailleurs, commerçants, éleveurs de bœufs et un peu agriculteurs. Et c’est vrai parce que, nous ne valorisons pas suffisamment notre culture. Des occasions comme celle-ci, offre donc un large spectre à tous les musulmans de démontrer de quoi ils sont capables. D’où ces conférences-débats, tables-rondes, expositions au menu de ces activités parties pour 06 mois », a laissé entendre un des acteurs de l’événement sur site du Musée national à Yaoundé.
La cérémonie d’ouverture de « Yaoundé, capitale de la culture du monde islamique » présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Chief Joseph Dion Nguté a été une occasion de magnifier les avancées socioculturelles du pays, terre d’accueil à la destination touristique à vendre : « Ce choix confirme la place privilégiée dont jouit notre métropole au niveau africain, arabe, islamique et mondial (…). Il est important de relever que ce rendez-vous culturel est une occasion pour nous de diffuser nos valeurs profondément marquées par l’ouverture et l’engagement ferme à promouvoir les principes de coopération, de fraternité et d’interaction positive entre diverses cultures », dixit Chief Joseph Dion Nguté.
Jean Baptiste Bidima
