L’ancien président de l’Angola José Eduardo Dos Santos est décédé en fin de matinée du 8 juillet 2022 à la grande surprise du peuple angolais. Un deuil national de 05 jours a été aussitôt décrété.

 

C’est une triste nouvelle qui est tombée ce vendredi 8 juillet du côté de l’Angola. L’ex-président José Eduardo Dos Santos est décédé dans un centre hospitalier en Espagne des suites de maladie. En effet, d’après plusieurs sources familiales, l’homme fort de l’Angola entre 1979 et 2017 a commencé à présenter des signes de fatigue et de maladie il y a quelques années. C’est au mois de juin dernier que la situation va se compliquer avec des problèmes neurologiques et un arrêt cardiaque selon une source gouvernementale. Il sera conduit immédiatement au Centre médical de  Teknou en Espagne. Malgré le plateau technique et des soins de qualité, José Eduardo Dos Santos ne va pas s’en tirer. Il va rendre l’âme en fin de matinée de ce 8 juillet 2022.

La nouvelle de sa disparition fait désormais large échos sur les réseaux. Un deuil national de 05 jours selon une autre source gouvernementale a été décrété. Il prend effet samedi, 09 juillet question de rendre hommage à cette figure de la lutte contre l’impérialisme portugais

Ecce homo

José Eduardo Dos Santos est considéré comme un modèle. Celui qui a fait comprendre à la jeunesse angolaise que l’on peut partir d’un rien et devenir un grand homme d’État. Sa situation familiale ne présageait pas d’ailleurs un avenir certain. Né dans un bidonville à Sanbizanga dans la capitale angolaise, il va se faire remarquer très tôt par ses idées panafricanistes et révolutionnaires. Ce fils de maçon n’était pas l’enfant bien aimé du colon avant l’indépendance du pays en 1975. A l’âge de 19 ans, il regardait déjà le colonisateur portugais d’un mauvais œil. Selon nos sources Il va faire ses premiers pas dans la politique et s’illustrera dans les rangs du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola(MPLA). En 1975, il était déjà membre très actif au comité central de ce parti politique.

Son ascension va aller très vite quand il intègre le gouvernement. Sa rigueur dans le travail va jouer en sa faveur pour être nommé premier ministre. En 1979, il prend la tête du pays. « Zedu » ou « Parrain » comme on l’appelait affectueusement, va conserver sans faille son pouvoir pendant près de 04 décennies. La gouvernance était devenue de la routine pour lui. Il était considéré comme une source d’inspiration, un conseiller de certains Chefs d’Etat en Afrique Subsaharienne.

S’il est vrai que l’on a déploré sa longévité au pouvoir et son caractère dictatorial, il est tout aussi vrai que ce jour, il est pleuré par ses populations qui gardent de lui, les clichés d’un homme aux idées révolutionnaires. Il aura tout donné pour l’indépendance de l’Angola. Moment de consternation mais surtout de reconnaissance pour l’immense travail abattu pour son pays. Ses œuvres sont désormais consignées dans les annales de l’histoire du peuple angolais.

 

Jean Baptiste Bidima

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