Depuis la nationalisation du terminal à conteneur polyvalent du Port Autonome de Douala, l’Etat du Cameroun a entamé un vaste chantier de modernisation de cet espace marchant du PAD.
Lancés en juin dernier pour une durée de deux mois, les travaux de rénovation du terminal à conteneur polyvalent du Port Autonome de Douala sont arrivés à leur terme. La superficie rénovée est de 10 000 mètre carré pour un coût de 473 millions de FCFA. Après cette étape, de nouveaux travaux seront engagés sur une superficie de 38 000 m2 afin d’atteindre un total de 48 000 m2 de superficie rénovées. L’objectif est d’améliorer la fluidité et la sécurité des opérations sur le parc.
Il est à souligner que dans l’indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI), publié en fin mai dernier par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, le port autonome de Douala occupe le 30e rang en Afrique sur 45. Il est ainsi classé juste après le port de TIN CAN Island (Nigeria) et devant celui de Onne (Nigeria). Il est donc question pour l’Etat du Cameroun de relever le niveau de modernisation de cette infrastructure portuaire afin de faciliter les flux commerciaux entre le pays et l’extérieur.
Face à ce vaste chantier de modernisation du PAD de nombreux camerounais hommes d’affaires s’estiment heureux : « Je suis très content de constater ces grands changements suite aux grands chantiers engagés au niveau du terminal à conteneur. Il faut dire qu’autrefois nous n’avions pas suffisamment d’espaces pour stocker les marchandises venant de l’étranger. A peine votre marchandise avait fait deux semaines vous étiez inondé des sommations à rapidement régulariser votre situation pour libérer de l’espace, faute de quoi on procèderait à la vente aux enchères. »
Le Port Autonome de Douala se porte de mieux en mieux encore plus dans les jours à venir, nous disent les usagers. Mais à côté de cette performance nationale, il faut souligner que grâce à ce terminal à conteneur polyvalent, le port autonome de Douala occupe désormais une place de choix dans la sous-région. Il devient un partenaire privilégié pour l’écoulement des marchandises des pays voisins à l’instar du Tchad, la République Centrafricaine.