Le président russe Vladimir Poutine reçoit ce mardi, 25 octobre 2022, le Chef d’Etat Bissau-Guinéen, le président en exercice de la Communauté Économique de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO).
C’est une annonce qui fait grand bruit depuis lundi, 24 octobre 2022. La presse russe a fait savoir que ce mardi, l’homme fort du Kremlin va recevoir Umaro Sissoco Embalo, le Chef d’Etat de Guinée Bissau par ailleurs, président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de L’ouest. Une source à la Présidence russe va plus loin en ressortant ce qui fera l’objet des échanges entre les deux Chefs d’Etat. Au menu des débats qui s’annoncent riches et fructueux entre la CEDEAO et la Russie, les problèmes qui dominent l’actualité de l’heure dans le monde. L’agenda du jour prévoit un round-up des relations bilatérales et des sujets en lien avec la coopération régionale et internationale.
D’autres sujets seront également au menu des discussions entre le chef de la suprématie institutionnelle russe et le N°1 de la CEDEAO . Il s’agit notamment du renforcement des liens de coopération et d’amitié entre la Russie et la Communauté Économique de l’Afrique de l’Ouest.
Selon le service de presse du Kremlin, cette rencontre inédite s’inscrit dans un cadre bien précis à savoir, les préparatifs du 2e sommet Russie – Afrique dont les manifestations sont prévues au mois de juillet 2023 à Saint Petersburg.
Un rapprochement salutaire ?
Selon plusieurs observateurs de la scène politique internationale, la Russie se présente comme un allié de l’Afrique, lequel entend donner un autre souffle de vie aux relations de coopération internationale. Ce qui du moins aiguise les appétits de l’ensemble des pays de la CEDEAO qui aspirent à la liberté et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’Afrique qui souhaite se faire entendre ou avoir une voix au Conseil de sécurité de l’ONU, pourquoi pas un droit de Veto, trouve en la Russie, un partenaire de poids qui peut la soutenir au Conseil des Nations. Les signaux sont au vert et d’aucuns espèrent que le sommet de Saint Petersburg est porteur d’une lueur d’espoir pour le vieux continent noir encore sous le joug impitoyable de certains partenaires occidentaux.