4 ans après la Russie c’est au tour de l’émirat du golf d’accueillir la compétition. Malgré la controverse qu’il y a eu autour de l’attribution de coupe du monde, elle se tient bel et bien. Une cérémonie digne de la grande messe du football et surtout au prétention de l’émirat.
La planète football investit le Qatar pour sacrer son nouveau roi lors du premier Mondial organisé dans le monde arabe, traversé par les polémiques sur les droits humains, l’impact climatique ou les discriminations. Des supporteurs étrangers, encore peu nombreux jusqu’à vendredi, sont venus se presser sur la Corniche, la promenade touristique longeant la baie de Doha. La cérémonie a officiellement débuté peu après 15 h 40 avec un court-métrage autour du thème de la mer et des rêves. Cette vidéo d’environ une minute a notamment mis en avant le symbole que représentait cette première Coupe du monde dans un pays arabe.
Quelques minutes avant le lancement, Marcel Desailly vient présenter le fameux trophée, qu’il a lui-même brandi en 1998, au public de l’Al-Bayt Stadium. La cérémonie d’ouverture, mêlant tradition qatarie et culture universelle », s’est poursuivie avec une chorégraphie censée représenter l’accueil réservé au Qatar pour les étrangers, en mettant en avant « la beauté chez les autres malgré nos différences ». Le tout sur un texte clamé par l’acteur américain Morgan Freeman, au centre du stade, vantant les mérites et les valeurs du pays hôte. L’autre tête d’affiche de cet événement inaugural est l’un des membres du célèbre groupe de K-pop sud-coréenne BTS.
Une première partie de la cérémonie est consacrée aux hymnes des différentes Coupes du monde de ces dernières années, de « Magic in the Air » de Magic System à « Waka Waka (This Time for Africa) » de Shakira en passant par « La Copa de la vida » de Ricky Martin. Les mascottes officielles de chacun de ces événements,
parmi lesquelles Footix, font leur apparition dans le stade, pour rendre hommage à une compétition lancée en 1930. L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, apparaît en compagnie de son père, Hamad ben Khalifa al-Thani. Le souverain de 42 ans adresse un discours aux 60 000 personnes réunies dans le stade leur souhaitant la bienvenue à Doha, avant de laisser place au traditionnel feu d’artifice venu conclure cette cérémonie.