Paris la capitale française vibre depuis le 22 Juin 2023 au rythme du sommet dit » pour un nouveau pacte financier mondial ». Un rendez-vous qui mobilise une fois de plus plusieurs Chefs d’Etats africains décidés à être à la solde de la France et de l’Occident.
Alors que les problèmes africains sont de plus en plus croissant dans le continent et trouvent pour la plupart leur origine de l’impérialisme occidentale et du sentiment de supériorité et d’assujettissement de la France envers l’Afrique, voilà que les Chefs d’Etats africains se sont empressés comme » les élèves à leur premier jour de classe » à répondre à l’invitation de leur fils et petit fils (pour la plupart) Emmanuel Macron, le Président français pour prendre part à un autre sommet dont les vrais objectifs ne sont autres que » maintenir l’Afrique dans son sous développement et couper à la base toute tentative de coopération avec la Russie, l’Inde ou la Chine qui se présentent comme des candidats sérieux pour le développement réel du continent ».
Décidément rien n’arrêtera Emmanuel Macron dans son élan hégémonique tant culturel avec l’homosexualité en Afrique qu’économique avec des sommets comme celui en cours et dont le but est de contrôler les finances africaines et les rendre dépendantes de l’Occident. Emmanuel Macron ne cache plus son jeu et se présente en bouclier mieux en porte fusil du vieux continent et des États Unis devant la montée de la Russie et des pays du BRICS qui trouvent un écho favorable auprès des africains. Le président français veut une fois de plus nourrir nos vieux dirigeants de fausses promesses et de faux contrats afin de les détourner de la grande Russie.
Cela peut paraître assez pessimiste mais au regard du contexte actuel, le sommet de Paris risque d’être identique à tous ceux qui l’ont précédé avec comme résultat un catalogue de bonnes intentions dont on va constater dans quelques mois qu’elles sont reléguées aux oubliettes. Les résultats qu’Emmanuel Macron espère avoir relèvent d’une petite révolution qui ne saurait se produire sans un soutien actif des États Unis, de la Chine et dans une certaine mesure de la Russie.
Que les africains ne rêvent donc pas trop, il ne pourra avoir que des échanges et les retrouvailles autour de vins coûteux au prix du contribuable car la réalité ne risque pas de changer de sitôt.
Si nos Chefs d’Etats veulent que les choses changent, il est impératif de se recentrer les propres efforts des africains. Il est une fois de plus temps ( et c’est une lapalissade) que les dirigeants africains repensent les rapports entre nos États en explorant les possibilités de mobilisation des ressources internes, et une fois qu’elles sont mobilisées, qu’ils fassent en sorte qu’elles soient effectivement employées pour sortir l’Afrique de cette dépendance qui n’a que trop duré