C’est l’une des stratégies à mettre en place par les pouvoirs publics au Cameroun en vue de réguler les activités de ce corps de métier au Cameroun pour réduire les risques auxquels sont exposées les populations.
Ils sont nombreux ces individus qui se font appelés « Docta » dans les quartiers et toutes les villes au Cameroun. En effet, ils proposent des soins de santé aux populations à partir des médicaments composés à base d’essences naturelles pour aider les personnes malades à recouvrer la santé. Leur nombre est sans cesse croissant que parfois l’origine des médicaments qu’ils proposent est d’origine douteuse. Certains, pour parvenir à leurs fins, procèdent à des pratiques occultes dans l’optique d’embrigarder ceux qui viennent vers eux.
Une victime qui requiert tout anonymat fait son témoignage » Je souffrais des myomes et kystes pendant une période. Un proche m’a proposé un naturopathe que je n’ai pas manqué de rencontrer pour exposer mon problème. À la fin du diagnostic, j’ai acheté un bidon contenant des remèdes naturels au prix de 50000 que j’ai consommé pendant 6 mois sans succès jusqu’a ce jour. »
Une situation qui devient de plus en alarmante qu’elle a fait l’objet de débat au cours de la semaine dédiée au village de la médecine où, plusieurs visiteurs se sont entretenus avec des naturopathes. Il faut le noter, certains naturopathes très éveillés, suivent d’autres formations en vue de rendre leur corps de métier plus valorisant et travaillent en collaboration avec la médecine moderne. Ils ont recours à la médecine moderne notamment au niveau de la réalisation des examens, des échographies et autres .
Pour rappel mémoire, la médecine traditionnelle et la pharmacie africaine ont cinq composantes à savoir la médecine traditionnelle, la médecine tradispirituelle, la médecine ancestrale, la pharmacopée africaine et les fournitures en matières premières. Toutes méritent d’être mieux exploitées et encadrer par la loi.
Par Raïssa Fouda