Un domaine d’activité très prisé au Cameroun mais qui est sujet à plusieurs obstacles, empêchant le plein succès des entrepreneurs qui s’y lancent.
La restauration est un secteur en pleine expansion au Cameroun, avec l’ouverture constante de nouveaux restaurants et services alimentaires : poissonneries, épiceries fines, boucheries, fromageries…. Il existe de nombreuses opportunités pour ceux qui s’intéressent à ce secteur, car la demande de bonne nourriture ne cesse de croître. Cependant, le secteur doit également relever quelques défis pour satisfaire l’attente des consommateurs de plus en plus attirés par les produits sains, locaux, bon marché. Les sources de revenus permettant aux jeunes de s’installer à leur propre compte dans ce domaine sont multiples pour certains c’est sous fonds propres, d’autres des financements reçus de l’Etat ou des Organisations Internationales.
Les difficultés que traversent ces entrepreneurs sont de divers ordres notamment, la montée vertigineuse des prix sur le marché les amène à augmenter les prix des plats proposés ce qui contribue à la réduction du taux de fréquentation des restaurants. » j’aime bien aller dans les restaurants mais dès que je constate que les prix des plats sont chères je préfère me réfugier chez les gars qui font la braise en route. » Confie Monsieur Franck Happy un client des restaurants.
Une jeune entrepreneure donne son témoignage sur les difficultés qu’elle brave au quotidien pour faire son chiffre. » J’ai ouvert mon restaurant cela fait 2ans aujourd’hui. J’ai reçu un financement de Plan Cameroun. Je rencontre beaucoup de difficultés pour mener à bien mes activités notamment la concurrence, la cherté des denrées alimentaires, les impôts qui constituent mon réel problème je paie énormément d’impôts des fois je suis obligée de me cacher pour ne pas avoir à faire à eux « . Marie Promotrice du NSING restaurant.
Les impôts constituent une réelle menace pour ces entrepreneurs dans le secteur de la restauration. Ces employeurs méritent eux aussi de l’exonération de certaines taxes au début de leurs activités telles que bénéficient déjà les PME camerounaises.
Par Raissa Fouda