D’aucuns s’accordent à dire que le football camerounais est à la croisée des chemins. Il peut soit se détruire complètement ou alors revenir en force.
Le sempiternel problème d’Olembé.
Le complexe sportif d’Olembé transformé en simple stade, est encore au cœur des débats et alimente moult inquiétudes. La nouvelle est tombée comme une bombe, la correspondance de la CAF sommant le COCAN et le MINSEP d’achever les travaux dans le stade qui porte le nom du chef de l’Etat au plus tard le 30 novembre 2021 sinon, la cérémonie d’ouverture sera délocalisée. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le ministre des Sports et de l’Education Physique Narcisse Mouelle Kombi, a indique dans sa sortie que : « La délocalisation de la cérémonie d’ouverture n’est envisagée et ne peut être acceptée par le gouvernement ». Il continuera en disant que : « Nous réaffirmons la volonté ferme de l’État du Cameroun et du COCAN de respecter ses engagements et ses obligations souscrits dans le cadre de l’accueil et de l’organisation matérielle de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021… ». Les hommes de média ne sont pas en reste. Chacun y va de sa propre analyse à l’instar de Guy Roger Obama, journaliste dans la capitale camerounaise à l’émission, La Cour des Grands« , une présentation de Patrice Biyo, sur Radio Sport INFO : « Le stade d’Olembé a énormément de problèmes. La clôture, et les parkings ne sont pas prêts. Voulez-vous qu’Infantino ou Motsepe arrive au match d’ouverture, et gare son véhicule dans un endroit insécurité ? Et si sa voiture se fait cambrioler alors qu’il est en train de voir le match ? Il faut qu’on soit sérieux, Olembé a de sérieux problèmes (…). Les gros discours ne font pas le travail. Ce stade a de sérieux problèmes, même au niveau de l’éclairage, et cela s’est vu lors du match de septembre face au Malawi. De toutes les façons, le 30, c’est mardi prochain. » Le ministre des Sports a vite fait de rallier le Caire pour répondre à une invitation de la CAF. À quelques jours de la date butoir donnée par la CAF, le Cameroun sera-t-il capable de tenir ses engagements just wait and see.
FECAFOOT, les candidats sont connus.
Après le dépôt des candidatures pour le prestigieux poste de président de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot). 06 candidats ont vu leurs dossiers validés par la Commission d’Ethique de la FECAFOOT Pour concourir le 11 décembre prochain. L’on retrouve Samuel Eto’o Fils ; Jules Denis Onana ; Jean Crépin Nyamsi ; Wandja Zacharie ; Justin Tagouh et bien sur Seidou Mbombo Njoya président par interim. Malgré les supputations et les inquiétudes au sujet de la candidature du goaleador Eto’o, sa candidature a bel et bien été validée. Le duel Eto’o – Njoya aura bien lieu. À la publication des candidatures retenues, le Directeur de campagne de Samuel Eto’o, Jean Bruno Tagne est monté au créneau pour fustiger la validation de la candidature de Seidou Mbombo Njoya. Selon le porte-parole, c’est un scandale la validation de la candidature du président sortant, pour faire acte de candidature. Il aurait démissionné de ses fonctions 90 jours avant la tenue de l’élection comme le prévoit les textes. Le jour ne s’est donc pas encore levé sur la nuit des longs couteaux et le risque de dérapage plane toujours sur le football camerounais qui pourrait perdre son stade vedette pour la CAN et un trouble aggravé à la tête de la FECAFOOT.
