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dimanche, 22 décembre 2024

Élite one-élites two: le championnat de toutes les turpitudes.

Le championnat de football du Cameroun sous l’ère Samuel Eto’o connaît encore des désagréments et les voix se lèvent pour décrier les conditions de vie des footballeurs qui pour la Fecafoot et son président devraient être le centre des présidents de club. Ce dernier pour la plupart crie à l’ingérence et pose le problème de l’arrivée tardive de la deuxième tranche de la subvention pour le début du championnat.

la grogne du président de la Fecafoot

Le président de la Fecafoot avait au moment, de son élection la condition de vie des footballeurs dans ses priorités, quelques mois plus tard cet idéal est encore plus fort. Le président de l’instance faîtière du football camerounais avait fixé pour salaire minimum par joueur de l’élite one à 100 000 Fcfa et 50 000 pour l’élite two.

proposition qui avait reçu l’assentiment de presque tous les présidents de club qui s’étaient engagés à verser ce salaire aux joueurs. Le hic de l’histoire est que le président à dû ramener ces dirigeants de club à l’ordre et procède même par des menaces pour que dans leur immense majorité permettent aux joueurs de passer à la caisse. Dans un communiqué signé du secrétaire général du syndicat national des footballeurs camerounais le 22 avril dernier, le président de la Fecafoot donnait 72 heures aux présidents de  « produire la / les preuve (s) de paiement des salaires des joueurs ». lettre qui est visiblement tombée dans les oreilles de sourd car seuls quelques présidents ont pu produire ces preuves. Le retard du début de la phase retour du championnat encore conditionné côté Fecafoot par la production de ces preuves de payement de salaire à été visiblement réglé car les clubs ont touchés la seconde partie de la subvention ainsi que les frais de logement et de nutrition à eux accordés. Malgré la volonté manifeste de la nouvelle équipe de tsinga d’assainir le football et faire du slogan “rendre au football camerounais toute sa grandeur” une réalité, elle rencontre d’énorme problème qu’il faudra régler et des composantes avec laquelle il faudra fonctionné.

les présidents de clubs font reculer la Fecafoot

Les présidents de clubs pour la plupart ont toujours été réfractaires à ce qu’ils considèrent comme “intrusion de la fecafoot dans la gestion des clubs”. Ils se sont donc engagés à ne pas produire les pièces pour justification des salaires des joueurs, de même que ces joueurs n’ont pas été payés malgré les appels à l’ordre incessant de la Fecafoot et surtout qu’ils avaient perçu avant le début du championnat les subventions  pour les clubs de elite one et two avant le début de la saison. Cependant une enquête menée montre que seuls quelques clubs sont à jour pour le payement des salaires au rang duquel on retrouve Stade renard de Melon et le Coton sport de Garoua. Les présidents de clubs rechignent à payer les joueurs et pour certains pensent que les joueurs ne sont pas des fonctionnaires, ils doivent travailler dur en gagnant des matchs leurs bourses sera plus grande grâce aux primes de matchs gagnées. Après des passes d’armes et des suspensions de championnats, l’on finit généralement par débloquer les fonds, malgré l’irrégularité des salaires. Samuel Eto’o qui a annoncé vouloir assainir le milieu voudrait réussir là où ses prédécesseurs ont échoué. Mais l’homme du 11 décembre a dû engager la saison par des concessions aux clubs d’élite, qui évoluent à 25 en Elite one (contentant ainsi tout le monde, y compris les médiocres initialement condamnés à la rétrogradation). Dans un contexte où son élection est menacée d’annulation, Eto’o n’a pas les coudées franches pour ses ambitions.

 

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