L’international camerounais s’était pointé au stade lors du match opposant le Cameroun à la Suisse le 24 novembre dernier avec des godasses estampillées aux couleurs du drapeau russe. Cette « propagande russe » a suscité beaucoup de débat sur la toile au moment où la crise russo-ukrainienne s’enlise.
Le binationaliste camerouno-russe a fait les choux gras des réseaux sociaux ces derniers temps avec l’appelle de certains anti-russe à sa sanction par la FIFA pour s’être pointé dans une compétition d’une telle envergure arborant des effigies russes. Sans se rétracter, Gaël Ondoua s’est défendu en soulignant dans les colonnes du journal russe Sport-Express : « Je joue toujours avec des crampons avec le drapeau russe, en Allemagne et ici, à la Coupe du monde. Je n’y renoncerai jamais. Telle est ma position : la Russie est ma maison, tout comme le Cameroun. Pourquoi dois-je renoncer à ma maison ? Personne n’a jamais eu de questions à ce propos ».
Qui est Gaël Ondoua ?
Originaire de Yaoundé, il a passé son enfance à Moscou où son père a travaillé à l’ambassade du Cameroun. Il est formé par le Lokomotiv Moscou. Il a la nationalité camerounaise et russe. Depuis, il a changé plusieurs fois de clubs, en Russie, au Danemark, en Ukraine et en Suisse, avant de signer au club allemand du Hanovre 96 évoluant dans la deuxième Bundesliga.
La FIFA n’a prononcé aucune sanction contre le Camerounais
Aucune sanction n’a été prononcé jusqu’ici par l’instance de football mondial contre le camerouno-russe.
Il est donc clair que le natif de Yaoundé jouera une fois de plus lundi avec ses godasses aux crampons estampillés avec les couleurs du drapeau russe. N’en déplaise aux grincheux ça sera cela ou rien à en croire les déclarations du footballeur sus-évoquées.
Une intrigue souligne que ces godasses querellées ne lui portent pas chance du moins pas au Cameroun ; pour preuve le match d’entrée a été un fiasco. En tout cas chance ou pas chance, Gaël Ondoua jouera avec ses godasses contre la Serbie le 28 novembre. N’en déplaise aux ennemis de la Russie, c’est une habitude devenue seconde nature pour le milieu défensif camerounais.