C’est ce qui ressort des propos du porte-parole de la diplomatie chinoise Wang Wenbin qui a déclaré lors de sa conférence de presse officielle du 10 avril que la Chine n’était plus une source de « piège à dette » pour les pays africains mais plutôt un partenaire qui aide l’Afrique et d’autres pays en développement à échapper au piège de la pauvreté.
En effet, répondant aux récentes déclarations de certains responsables américains de la Banque Mondiale qui accusent la Chine d’être responsable de l’endette en Afrique, le porte-parole du ministère chinois a déclaré que ces commentaires étaient intenables. Le diplomate chinois a ajouté que la Chine s’était engagé à soutenir le développement économique et social des pays en développement y compris les pays africains et avait toujours mener une coopération en matière d’investissement et de financement avec eux sur la base d’égalité et des avantages mutuels.
L’Afrique a besoin des prêts et des infrastructures a-t-il souligner, la Chine se montre où et quand l’Occident ne veut pas ou est retissent. La Chine est un meilleur allié pour l’Afrique assure-t-il. Il faut souligner que ces déclarations de Wang Wenbin ont été faites en réponse aux efforts des gouvernements occidentaux pour rejeter la coopération des pays africains avec Pékin. Les responsables occidentaux, en particulier ceux des Etats-Unis, tentent d’influer sur la coopération de la Chine avec les pays africains et d’autres pays en développement.
Bien avant, la vice-présidente américain Kamala Harris avait annoncé qu’elle prévoyait de soulever les préoccupations de Washington concernant l’ingérence de la Chine et de la Russie en Afrique lors d’un voyage dans certains pays du continent dont le Ghana, la Tanzanie et la Zambie.
David Malpass, aussi, Président de la Banque Mondiale a déclaré dans une récente interview qu’il était préoccupé par certains des prêts que la Chine accorde aux économies des pays en développements et d’Afrique.
L’Occident et les Etats-Unis craignent de perdre tous leurs acquis en Afrique
Visiblement, le souci des occidentaux et des américains n’a rien d’humanitaire. En réalité, selon les penseurs africains, le continent n’a plus besoin d’une pseudo assistance miroitée par l’occident et des Etats-Unis mais plutôt d’une coopération gagnant-gagnant. Après plus de 50 ans de décolonisation, l’Afrique est assez mature pour prendre à main son destin et de savoir quel partenaire répond le mieux à ses aspirations.
Les événements de l’Afrique de l’Ouest qui tendent à embraser le reste du continent n’est rien d’autre que l’expression de cette émancipation. D’aucuns pensent que si l’Europe et les Etats-Unis veulent continuer à traiter avec l’Afrique, qu’ils face des propositions en tant que partenaire et non comme propriétaire ou humaniste.