Un mur sans reflets visibles à l’œil number  peut montrer combien de personnes sont dans une pièce et ce qu’elles font.

Cette technique est la dernière méthode pour glaner une quantité surprenante de surveillance à partir d’une maigre source.

Comment fonctionne la technologie ?

Lorsque les gens se déplacent dans une pièce, leur corps bloque une partie de la lumière disponible pour créer des « ombres douces » subtiles et indistinctes sur les murs. Mais ces signaux faibles sont généralement noyés par la lumière ambiante provenant d’une source principale. « Si nous pouvions faire quelque chose comme soustraire ce terme ambiant de tout ce que nous observons, alors il ne vous resterait que le bruit et les signaux de la caméra », explique Prafull Sharma, un étudiant diplômé du Massachusetts Institute of Technology. C’est exactement ce que Sharma et d’autres chercheurs du M.I.T ont fait. Le résultat était des ombres mouvantes sur le mur.

Malgré ses limites, les méthodes mettent en évidence comment l’imagerie et l’apprentissage machine peuvent transformer des indicateurs imperceptibles en surveillance.

Un mur sans expression est loin d’être le premier élément d’apparence innocente à révéler des secrets sur son environnement.  En général, on les appelle attaques de canaux secondaires ou surveillance de canaux secondaires. Les experts entendent par ces vocables, l’utilisation des sources d’informations qui ne correspondent pas directement à ce que vous recherchez (Cela peut être en dehors des moyens normaux de collecte d’informations ) pour  apprendre des choses que l’on ne saurait apprendre autrement.

Les attaques par canaux secondaires peuvent tirer parti de certaines entrées ( information) extrêmement modestes. Quelques exemples incluraient  l’utilisation des reflets de divers objets brillants pour reconstituer une image de la pièce environnante. L’enregistrement audio d’une personne tapant sur un ordinateur pour identifier les mots en cours d’écriture, ou même faire de l’ ordinateur lui-même, un microphone en analysant comment les ondes sonores ambiantes font vibrer la tête de lecture du  disque dur sur les disques magnétiques de cette dernière.

Les pourfendeurs de  l’intimité à l’heure de l’ubiquité technologique ne  seraient pas encore concernés par ces expériences qu’ils considèrent comme des « trucs sympas d’universitaires » qui sont loin d’être opérationnalisés par les forces de l’ordre. Mais peut-on les croire ?

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