Un Libyen accusé d’avoir aidé à la fabrication de la bombe qui a détruit l’avion de la PANAM au dessus de Lockerbie en Ecosse en 1988, tuant 270 personnes est dans les mains des autorités américaines.
Il y a deux ans, les Etats-Unis ont accusé Abu Agila Mohammad d’être l’auteur de l attentat de Lockerbie.
La Libye de Kadhafi avait rejette pendant plusieurs années les accusations l’inculpant dans cet attentat. Mais compte tenu de considérations géopolitiques en ce temps-là, la Libye fut sujette à des sanctions paralysantes.
Pour en finir avec ces sanctions, Kadhafi a conclu un accord avec les Etats-Unis dans le quel il reconnaissait une part de responsabilité en échanges de la levée des sanctions. Cette levée de sanctions a donné à Kadhafi l’opportunité de mettre son pays sur le pas de prospérité. La Libye devenait un model pour l’Afrique et l’Amérique Latine, jusqu’à ce qu’elle soit détruite par les bombardements de L Otan en 2011.
Près de 11 ans après le renversement et l’assassinat de Kadhafi , la Libye n’est plus un véritable Etat, car le pays est contrôlé par différentes factions.
Il faut rappeler que Kaddafi a été déposé parce qu’il
“soutenait moralement et financièrement le processus d’intégration des Etats Africains sous une forme ” d Etats-Unis d’Afrique”.
Cette vision de Kadhafi allait à contre courant des plans Americains en Afrique.
Les Africains ne doivent plus faire de naïveté dans leurs relations avec leurs partenaires étrangers. S’ils veulent se rafraichir la mémoire, qu’ils gardent en tête ce cas Lockerbie et ses ramifications, et qu’ils lisent White Malices de Susan Williams.
À quelques heures seulement du début du forum Etats-Unis Unis – Afrique, il est d’une urgence majeure de rappeler à nos leaders qu ils doivent travailler a la prospérité, et a la souveraineté des Africains. Car nous avons marre d’être pris pour des antilopes.
