Le phénomène qui prend court aux États-Unis consiste à transformer le cadavre en compost humain pour des raisons environnementales et économiques.
Recomposition, immunisation, réduction naturelle organique, les appellations sont nombreuses mais la plus claire reste ” le compost humain “. La technique, déjà légalisée dans l’État du Washington depuis 2019, consiste à laisser le corps (le cadavre humain) se décomposer pour obtenir de la matière organique.
Il s’agit Clairement de confier le cadavre à une société de pompe funèbre spécialisée, qui, à son tour, va placer le corps dans des réceptacles avec des copeaux de bois, de la paille, des fleurs ou toute autre chose biodégradable pour faciliter la circulation de l’air favorable à l’humidité et qui permet aux microbes et aux bactéries de travailler. Ensuite, les os sont réduits en poudre et il faudra à peu près un mois pour obtenir un m3 de compost. Le terreau est par la suite soit dispersé dans un cimetière, soit remis à la famille qui peut l’utiliser pour faire pousser les arbres dans le jardin.
Pour les défenseurs de l’environnement, c’est une technique d’avenir car c’est elle qui produit le moins de CO2 soit moins de 20 kilos, contrairement à la crémation qui en produit plus de 233 et l’enterrement qui en produit 800.
Sur le plan économique, elle est vue, cette technique comme étant plus économique car à New York par exemple, un lot de terre pour une tombe coûte entre 5000 et 9000 dollars voire 1 millions de dollars au centre de Manhattan, la crémation coûte 4000 dollars et le compost lui peut coûter entre 4000 et 7000 dollars.
Un phénomène mieux une pratique qui divise l’opinion publique américaine car certains et plus précisément les catholiques estiment que cette technique est plus adaptée aux épluchures de légumes et aux coquilles d’œufs.
Ainsi va le monde ! Affaire à suivre
Bernad Rodrigue Billong
