La question de la présence ou non de la Russie à cette compétition organisée en France le 26 juillet prochain, continue d’alimenter la chronique internationale en créant une disparité sur les points de vue.
Il est à souligner qu’au vu de l’invasion russe en Ukraine, la question de l’exclusion des athlètes russes et biélorusses des J.O de Paris s’est posée. Pour sa part, le Comité International Olympique avait tranché en donnant la possibilité aux athlètes russes d’opter pour la neutralité.
Pourtant, pour le Royaume-Uni, la Pologne, les pays Baltes, l’Ukraine et Anne Hidalgo, la réponse est non, que ce soit sous la bannière neutre du Comité International Olympique (CIO) ou sous toute autre bannière. En effet, le Comité International International Olympique après avoir envisagé l’exclusion définitive des ressortissants russes, est revenu récemment sur sa décision, en offrant la possibilité à ces sportifs-là d’opter pour la neutralité plutôt que pour leur drapeau.
La solution soutenue par Washington semblait avoir plu à Moscou, où l’on voit même cela comme un « retour au bon sens ». De son côté, Volodymyr Zelensky n’entend pas cette alternative de la bonne oreille et menace même de boycotter les Jeux parisiens si les Russes étaient présents.
Une situation qui risquerait balkaniser le sport
Les J.O de Paris courent le risque d’être annulés si la situation de flou persiste. Car il est fort probable que si les athlètes russes sont totalement exclus de cette compétition, qu’il se forme une solidarité des alliances. Il ne serait pas donc étonnant par exemple que la Chine qui a de nombreux et de meilleurs athlètes au monde se retire de la compétition à cause de l’exclusion de la Russie. En outre, si les athlètes russes venaient à être maintenus le boycott pourrait venir de Zelensky et ses alliés dont le Royaume-Uni, la Pologne, les pays Baltes, l’Ukraine et Anne Hidalgo. Or, il serait difficile pour les athlètes russes d’accepter la proposition du Comité International Olympique à savoir : Ne pas jouer sous les couleurs russes mais d’adopter une bannière neutre.
Cette situation vient à coup sûr dénaturalisée le sport en le dépouillant de sa valeur fédératrice et ses règles basées sur le fair-play.
Le Comité International Olympique devrait donc prendre une décision judicieuse, « privilégié les valeurs sportives basées sur le fair-play », nous confie le jeune Romaric un adepte de nombreuses disciplines sportives et rencontré dans les rues de la capitale Yaoundé. En effet, comme le passionné de sport, nombreux restent convaincus que le sport reste une arme efficace pour l’union des cœurs.